.: Crying tragic waste of skin :. | Levine
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.: Crying tragic waste of skin :. | Levine

Levine Filipovic
Levine Filipovic
Messages : 58
Date de naissance (rp) : 22/11/1992
Localisation (rp) : Au fond d'un verre et du trou, bien souvent. Trop souvent.
Emploi (rp) : Barmaid constamment confondue avec une stripteaseuse ou une pute. Elle se rêve artiste, graffeuse. Coursière pour les Yilan.
Statut civil (rp) : En couple (PNJ).
Life : .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Tumblr_inline_pdrkm3SyVB1uzl60b_400

I'm a mess and I will always be
Do you want to stick around and see me drown?


Feuille de personnage
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.: Crying tragic waste of skin :. | Levine Jeu 1 Aoû - 21:38

Levine Zeljko Filipovic

You are one of God's mistakes, you lying trying waste of space.

date et lieu de naissance : non renseignés. Elle dit être née le 22 novembre 1992 à Sarajevo.
âge : 26 ans.
métier : piètre barmaid dans un club de striptease appartenant à sa famille et couvrant les petits commerces de chair des Yilan. Elle travaille pour eux comme coursière mais se rêve artiste depuis toujours. Certaines de ses pièces, signées Abys, commencent à se faire remarquer sur les murs de la ville, mais ce sont surtout les condés qui voient ses traces quand elle graffe en vandale sous le blase de Löwe.
groupe : Cognac
organisation : Yilan. Depuis longtemps, depuis toujours.
nationalité : non renseignée, présumée bosnienne.
statut civil : célibataire.
autres : des airs de grande fleur fanée, un faux-contact constant dans le sourire. Un nom juif raccourci pour sonner russe, une gueule tachée d'Irlandaise, un patronyme bosnien qui ne lui appartient pas vraiment, et une famille turque qui l'a élevée dans des croyances sunnites. Un sacré pot-pourri.

Salut ! Je suis plus connu sous le nom de Caligari, je suis venu ici par les paroles d'une vile tentatrice et j'aimerais ajouter que je joue Polly Ellens ; ne me la pique pas !
She's like rain and hate.
Taciturne - Belliqueuse - Artiste - Brisée - Alcoolique - Manque de confiance en elle - Fêtarde - Complexée - Impulsive - Caractérielle - Tempête - Farouche - Débrouillarde - Maladroite - Maline - Douce, en dépit des apparences - Intelligente - Violente - Rêveuse - Sensible - Franche - Tolérante - Écorchée.

She's like skin and scars so easily.
◈ Levine est née fantôme, inexistante aux yeux du pays et de la loi. On se battrait bien des années plus tard pour lui obtenir un acte de naissance dont elle ne verrait jamais la couleur. Sa date d'anniversaire est celle du jour où elle s'est retrouvée dans les pattes de Zeb. Sa carte d'identité, elle, a été constituée de toutes pièces par les Perzi.
◈ Elle ne se fait jamais appeler que Lev, assumant difficilement la consonance juive de son prénom.
◈ Elle n'a pas le permis mais sait parfaitement conduire une boîte manuelle comme une automatique. Elle se déplace cependant plutôt en skateboard ou à pieds.
◈ Lev n'a jamais connu l'identité de ses parents et ignore qui est réellement Zev par rapport à elle. Elle lui a demandé, enfant, s'ils étaient liés par le sang, mais son Vieux ne lui a pas répondu. Il s'est contenté d'avoir l'air triste. Et elle, elle a tant détesté cette lueur dans son regard qu'elle n'a plus jamais reposé la question.
◈ Elle a dessiné la plupart de ses tatouages, et fait confiance à l'un de ses amis pour créer les autres.
◈ Elle se perce seule, dans l'intimité de son appartement, se lasse facilement, change quinze fois d'idées quant à ses bijoux, laisse se refermer certains trous pour les refaire deux semaines plus tard.
◈ Elle a été élevée dans une famille sunnite qui ne pratique presque plus et dont la croyance s'étiole, mais qui juge somme toute selon les préceptes de son culte lorsque ça l'arrange.
◈ Elle a commencé le tabac très tôt et ne s'est pas arrêtée depuis. Levine a tendance à oublier qu'il est interdit de fumer à l'intérieur et se voit donc régulièrement contrainte d'éteindre des cigarettes à peine allumées.
◈ Elle a une voix rayée, comme celle d'un vieux vinyle trop de fois écouté. Une voix râpeuse, qui donne l'impression d'avoir été trop longtemps oubliée dans un fût de bourbon puis abandonnée dans un fumoir durant des années avant qu'enfin on ne se décide à la libérer.
◈ Elle se dit bisexuelle mais n'entretient de relations sentimentales qu'avec des femmes, ce qui lui vaut fréquemment d'être taxée de sale gouinasse.
◈ Ses relations avec ses petites amies ont toujours été courtes et chaotiques, ruinées par sa peur viscérale de l'intimité et son incapacité à communiquer.
◈ Elle ne supporte pas le regard des hommes et ne parvient à apprécier leurs caresses que lorsque l'alcool inonde son sang. Mais elle se sent sale au matin, quand vient le temps de quitter leurs draps, l'esprit encore embué d'éthanol. Elle crève pourtant d'envie d'aimer à nouveau un homme, un jour, comme elle le faisait avant qu'on la brise.
◈ Lev collectionne les badges des Alcooliques Anonymes, elle a une boîte pleine de jetons d’un mois de sobriété. Elle n’a jamais réussi à aller au-delà.
◈ Elle maîtrise parfaitement le turc et le parle lorsqu'elle est avec son Vieux ou d'autres membres de la famille originaires de Turquie.
◈ Elle dégage constamment une sensation de froid, comme si elle était éteinte, vide. Elle reste pourtant bien vivante sous sa peau tatouée, sous son air défait. Mais les gens s'en rendent difficilement compte.
◈ Elle a un rire trop rare mais franc, fort et contagieux, qu'elle ne sait pas retenir.
◈ Elle n'a jamais osé quitter la Bosnie, sa cage la retenant dans cette ville. Mais elle rêve d'ailleurs, de voyages et de découvertes, de nouvelles frontières et de liberté.
◈ Levine ne s'aime pas. Elle hait les taches sur son visage, son corps maigre, sa petite taille, sa peau trop blanche qui brûle au soleil. Elle a toujours détesté le reflet que lui renvoie le miroir.


TRAVAIL :
Code:
Collègue / F / 20 - 25 ans / Relation + / Avatar suggéré : Bridget Satterlee (ou Swantje Paulina, Celeste Desjardins, ...) / @"Levine Filipovic"
C'est l'une des danseuses de la boîte de striptease tenue par les Yilan. La peau gorgée d'une jeunesse insolente, le déhanché sinueux, les yeux rêvant d'autre chose, elle survit comme elle le peut aux assauts des hommes qui paient pour la soumettre, à leurs gestes écœurants et leurs mots éprouvants.

AMITIE :
Code:
Ami, membre du Crew / H / 28 - 32 ans / Relation + / Avatar suggéré : Teun Koemans (ou James Quaintance, Stephen James, ... un homme tatoué) / @"Levine Filipovic"
C'est l'un des gars du crew, cette bande de potes constituée de graffeurs, skateurs, rappeurs avec qui Levine passait ses journées quand elle était adolescente. Ils sont toujours très soudés et, si certains ont pu prendre des chemins différents, ils se réunissent somme toute encore pour repasser quelques heures ensemble, comme au bon vieux temps. Il est probablement celui dont elle est restée le plus proche.




Questionnaire pour le groupe



Le plus important en vacances :

avoir des activités stimulantes, ski nautique, casino et soirée !
changer d'horizon découvrir de nouvelles personnes et vous faire de nouveaux contacts
passer du bon temps en famille ou entre amis
Terminer des tâches en attente depuis trop longtemps


Votre neveu préféré est devenu insupportable, tout le monde s'en plaint:

La famille, c'est la famille ! Peu importe qu'il soit insupportable
Il a besoin de s'amuser ce petit, vous augmentez son argent de poche
Vous le prenez entre quatre yeux pour lui faire la morale sur ses responsabilités
Vous en parlez à ses parents pour qu'ils sévissent et le mettent en pension


Votre priorité pour vos vieux jours :

Etre digne jusqu'au bout
garder toute votre tête jusqu'à la fin
être à l'abri du besoin
Etre entouré de vos proches


Le pire dans le milieu professionnel :

être sous payé
être sous estimé
ne pas avoir assez de temps pour votre vie privée
vous faire berner


Vous apprenez qu’un ami d’école est devenu un patron influent dans votre secteur d’activité :

vous l'appelez illico  pour lui proposer d'investir dans vos affaires
vous ne chercher pas à le rencontrer mais vous vous demandez comment il a fait
vous vous arrangerez pour le croiser par hasard "Mon Ami !"
vous êtes content pour lui et l'appelez pour savoir comment il va


Levine Filipovic
Levine Filipovic
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Date de naissance (rp) : 22/11/1992
Localisation (rp) : Au fond d'un verre et du trou, bien souvent. Trop souvent.
Emploi (rp) : Barmaid constamment confondue avec une stripteaseuse ou une pute. Elle se rêve artiste, graffeuse. Coursière pour les Yilan.
Statut civil (rp) : En couple (PNJ).
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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Jeu 1 Aoû - 21:39



Je boirai ma vie jusqu'à la lie.



.: Crying tragic waste of skin :. | Levine 5mZP122



Chapitre premier.
J’ai toujours détesté les couvre-chefs.


Ils me renvoient étrangement à une époque révolue, un paradis perdu qui met mal à l’aise jusqu’à inspirer la nausée et crever le cœur. J’avais dû y laisser le mien un jour ou l’autre, mais j’aurais été bien incapable de me souvenir quand avec exactitude.
Les souvenirs de mon enfance ont quelque chose de beau et de triste, ils me paraissent plus doux qu’ils ne le sont réellement. Je n’étais pas une gamine malheureuse, et ce serait mentir que de dire que j’avais conscience, à l’époque, du joyeux bordel dans lequel j’évoluais. Bordel, le mot est idéal. Bordel. Les drames, la haine, les trahisons et les rancœurs, je les voyais sans m’en rendre compte. On n’a pas le recul nécessaire, tout petit, pour saisir ces choses-là. Je n’étais qu’une fillette muette qui traînait dans les pattes des adultes. Dans celles de Zeb, plus exactement.

Zebadiyah, mais tout le monde l'appelle Zeb, c’est un gars très grand, un peu bourru, avec un air rêche et un nez aux angles peu communs à force d’avoir été brisé. Il avait toujours été vieux, même quand j’étais gosse ; il avait dans le regard une lueur terne, de celles qu’ont les hommes qui en ont trop vu, trop fait, et qui vous fait froid dans le dos, dans l’âme. Sa langue traînait un accent insupportable, tout droit venu de sa Turquie natale dont il parlait parfois, une nostalgie dans la voix.
C’était un homme d’action plus que de paroles, peut-être parce qu’il ne parvenait pas à aligner plus de cinq phrases en bosnien sans achopper, les mots de son vocabulaire s’entrechoquant constamment avec fracas. Il aimait le silence et la solitude. Il avait d’ailleurs longtemps été seul. Puis du jour au lendemain, j’étais là. Il ne dirait jamais pourquoi, ni comment, mais j’avais fini sous son aile, à m’accrocher à ses grandes mains par peur de tomber. A l’époque, je passais tant de temps le nez en l’air que je finissais irrémédiablement par me l’écraser sur le plancher des vaches. Ça le faisait bien rire, Zeb. Il riait aux éclats, dans un rire de tonnerre qui secouait ses épaules et les murs, et m’impressionnait.

Il n’avait jamais eu en tête d’élever une gosse, moins encore dans un monde comme le sien. Mon Vieux, c’était un homme bien, un homme d’honneur qui aurait tout donné pour un frère, quand bien même il n’avait pas son sang. Il avait rencontré le sien quand il n’était encore qu’un gamin, à peine plus haut que trois pommes : Zahir. Le sourire carnassier, les mots beaux, l’air charmeur, les cheveux toujours peignés et le costume impeccable. Zahir Aydemir était un diable aux idées dantesques. Il avait eu, tout jeune, des envies d’ailleurs, de puissance et de pouvoir, qui l’avaient mené en saintes terres yougoslaves où régnaient déjà certains membres de sa famille, réunis sous la coupe des Yilan. Il avait traîné avec lui quelques hommes de main, des filles, un peu de drogue, et Zeb.

J’ai grandi dans les coulisses d’un club d’effeuillage qui masquait les crimes de mon clan, au pied des scènes où les danseuses se dénudaient, sur le tapis persan riche de détails du bureau de Zeb où je dessinais sans prêter attention aux conversations qui se faisaient autour de moi. Souvent, quand les adultes devaient parler de sujets sérieux, mon Vieux remballait mes crayons de couleurs, m’attrapait par la main et allait me confier à Mag. Qu’elle soit sur le point d’entrer sur scène ou non, elle arrêtait ce qu’elle faisait, me mettait un chapeau sur la tête, et m’emmenait manger une douceur. Bonnet-qui-gratte-gaufre en hiver, casquette-trop-grande-glace en été. J’ai toujours détesté les couvre-chefs.  

Magdalena – mais tout le monde l’appelait Mag – était trop belle pour être de ce monde. J’espérais être comme elle plus tard : grande et fine, les yeux clairs, le sourire doux et le rire magnifique, le visage lisse. Sans taches. J’ignorais alors qu’elle n’y portait pas de marques parce qu’elle en avait suffisamment dans son histoire comme ça.
Mag, elle dansait pour les autres parce qu’elle n’avait plus suffisamment de foi pour danser pour elle seule. Parfois, elle trempait son pinceau dans son pot de couleur chair et le passait sur les marques bleues et rouges qui hantaient son corps jusqu’à ce qu’elles disparaissent. Elle peignait un sourire carmin sur son visage, joignait ses lèvres pour que la teinte prenne et essuyait le liquide salin qui traçait des sillons sur ses joues. Elle se levait, m’attrapait doucement pour me faire descendre de sa coiffeuse, enfilait ses talons hauts et me congédiait. Il m’arrivait, de temps à autres, de me cacher pour la regarder exprimer son art. Elle était belle, Mag, avec ses tenues légères et ses yeux tristes. Elle fendait chaque fois mon cœur de gamine, sans que je ne comprenne réellement pourquoi.

Zeb adorait son sourire. S’il avait pu tout foutre en l’air et nous embarquer, juste elle et moi, il l’aurait fait. On aurait filé vers d’autres horizons, avec le soleil couchant comme écran de télévision. Je crois bien qu’il l’aimait. Mais les filles comme Mag, personne n’avait le droit d’en être amoureux. J’apprendrais bien plus tard qu’on ne pouvait s’enticher d’une pute, parce qu’elle finissait toujours par vous crever le cœur.
Mag, elle n’avait jamais voulu causer de peine à mon Vieux. Elle n’avait pas prévu qu’il se retrouverait comme un con, à chialer tel un marmot, sérieux et vulnérable dans ses vêtements noirs. Et moi, toute gamine, je pendais à sa main sans rien comprendre, me disant qu’il était bien triste, le tableau de pierre grise sur lequel figurait le nom de la danseuse.

Bien des années plus tard, mes marqueurs et moi viendrions l’égayer un peu. Mag avait toujours aimé mes dessins.




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Chapitre deux.
Je n'étais pas une gamine facile.


A dire vrai, j’ai donné des kilomètres de fil à retordre aux membres de la Famille. Mais si quelqu’un avait quelque chose à redire à mon comportement, c’était Zeb qu’on allait voir, et c’était lui qui déterminait la force qu’il allait foutre dans la claque qu’il me collerait. Personne n’avait le droit de me toucher si ce n’était mon Vieux. J’étais sa môme, sa responsabilité après tout. Je prenais mes raclées sans broncher, en ravalant les larmes qui menaçaient de couler pour ne pas qu’on se rende compte de la gosse fragile que j’étais. Je ne me serais pour autant jamais plainte, sans doute parce que je n’étais pas bien bavarde à l’époque. J’ai refusé de parler durant de nombreuses années, parce que Mag m’avait toujours dit qu’il valait mieux se taire quand on n’avait rien d’intéressant à dire. Quand j’ai finalement décidé de l’ouvrir, ç’avait été pour prononcer des insultes en turc que Zeb s’était empressé de me faire oublier d’un aller-retour bien placé. Ma gueule, je l’avais fermée davantage encore suite à ça.

Je n’étais pas une gamine facile, mais j’avais l’intelligence de travailler correctement à l’école pour ne pas que l’institutrice s’inquiète de mon silence. Je me faisais discrète pour éviter les regards dans la cour de récréation, pour qu’on ne remarque pas mon être entier qui attirait l’attention. De mon visage recouvert de taches à mon nom de garçon à consonance hébraïque, j’avais toutes les raisons du monde de ne pas passer inaperçue. Je me suis battue plus de fois que je ne pourrais le compter pour espérer une once du respect que je ne m’accordais pas moi-même. Mais mes petits poings faibles et maigrelets ne me permettaient pas d’asseoir mon opinion comme je l’entendais. J’ai passé plus de temps le cul vissé à une chaise en retenue qu’à me faire apprécier de mes camarades.

Mon adolescence, ça avait été les bombes. Pas celles qui éclataient à la gueule des gens – quoique j’ai éclaté quelques gueules avec –, mais celles qui laissaient des traces de peinture sur les doigts à force de les user. Je m’en servais en permanence, du soir au matin et inversement, signant mes vandalismes d’un blase qui ne me lâcherait plus : Löwe. On m’entendait arriver de loin, les cannettes s’entrechoquant dans le sac à dos que je ne quittais pour rien au monde. J’avais un style qui plaisait malgré mon âge et un manque cruel d'expérience, l’art de repeindre les murs les plus inattendus et aucune peur pour me clouer au sol. J’étais la seule fille du petit crew de graffeurs que je venais de rejoindre, la plus jeune aussi. C’était des artistes, des rappeurs, des skateurs, des vandales, des sales gosses, des gars bien, de vrais frères. On venait d'horizons différents mais on avait les mêmes passions, la même lueur dans le regard. Ça suffisait à éclater les barrières et les préjugés pour nous laisser comme culs et chemises. Je passais mon temps avec eux, m’écorchais les genoux en tombant de ma planche, riais aux éclats et attrapais la bière ou la cigarette qu’on me tendait vaillamment. Je ne craignais rien ni personne, si ce n’était de décevoir ma Famille.

J’avais beau être la gosse de Zeb, je n’échappais pas aux corvées attendues des petites-mains et petites-frappes qui œuvraient pour le bien-être du trafic. Sur l’échiquier des Yilan, je n’étais qu’un pion ridicule, bringuebalé d’une case à une autre, tantôt voleuse, tantôt espionne, parfois informatrice, mais plus généralement coursière. Mes membres longs et maigres me permettaient de courir rapidement, de remettre une lettre ou un colis en vitesse puis de m’évaporer dans la nature, comme je savais déjà si bien le faire lorsqu’il était question de fuir la police en emportant mes bombes de peinture avec moi. Je faisais mon travail correctement, sans moufter. Mon Vieux et le Diable n’avaient rien à y redire.

Mais quand on était jeune comme moi, on était un peu conne. Je ne l’ouvrais pas souvent, et je regretterais un long moment de n’avoir su la fermer quand il aurait fallu se taire. J’étais rentrée en me traînant un soir, ma fierté juvénile m’empêchant de ramper, ma cargaison volée. J’avais honte, j’avais froid, j’avais la rage, l’envie de me réfugier dans ma piaule sans qu’on ne fasse attention à ma carcasse éclatée. J’avais été servie niveau silence. Pas que les conversations s’étaient tues en me voyant entrer, mais parce que les lieux étaient déserts. Pas âme qui vive, si ce n’était pour Zahir et Zeb. Mais le premier avait vendu son âme il y avait bien des années, et mon Vieux avait enterré la sienne quand on avait foutu Mag en bière. En fin de compte, il ne restait que la mienne, meurtrie, qui se carapatait dans un coin de mon corps tant elle se chiait dessus.
Zahir m’avait jaugé sérieusement, avec sa tenue impeccable et ses cheveux fraîchement coupés. Il puait le parfum haut-de-gamme et la colère réfrénée, celle-là même que tout le monde essayait d’éviter mais qui finissait inexorablement par éclater quand on s’y attendait le moins. Il n’avait pas beuglé, Zahir, pas même haussé le ton. Il m’avait regardée droit dans les yeux, transpercé mon être, attrapé mon âme à la gorge. Et il m’avait susurré, avec sa voix de serpent, qu’il s’assurerait que je ne puisse même plus ciller la prochaine fois que l’idée de perdre quelque chose qu’il lui appartenait me traverserait l’esprit. Zeb n’avait rien dit. Zeb, qui me défendait habituellement bec et ongles, qui interdisait quiconque de lever la main sur moi, qui m’avait collé toutes les raclées que les autres avaient voulu me mettre, … Zeb était resté silencieux. Zeb, s’il m’aimait, restait fidèle au Diable avant tout.  

Ça m’avait refroidie. J’avais attendu que mes côtes se solidifient, que mes plaies se referment, que mon égo retrouve un peu de sa contenance, et j’avais appris à frapper. Frapper droit, frapper fort, frapper juste. Frapper pour survivre.



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Chapitre trois.
Je n’ai jamais pu oublier.


J’étais une adolescente insolente, une jeune femme en devenir, une gosse qui prenait plus de plaisir à fricoter avec les garçons en soirées qu’à se concentrer sur ses notes en chute libre. Seize ans, c’était le bel âge, celui où on m’apprenait à conduire quand bien même mes origines ne me le permettaient pas ; où j’apprivoisais la descente d’un litre de bière à une vitesse indécente en coinçant mon épiglotte ; où mes poumons se gorgeaient de goudron et d’herbe ; où mes yeux se perdaient parfois, honteux, sur le décolleté de la petite amie de l’un des membres du crew. J’avais le droit de vivre, d’être jeune et curieuse, décadente, amoureuse un jour et occupée à ramasser les morceaux de mon palpitant en miettes le lendemain. Zeb veillait au grain, prenant soin d’intimider les briseurs de cœur qui me tournaient autour sans savoir que le seul dont il aurait fallu me protéger se trouvait sous son nez depuis toujours.

Les statistiques affirment qu’un tiers des victimes d’abus sexuels connaissent leur agresseur. Le mien, il m’avait vue grandir ; il avait applaudi mes spectacles de fin d’année ; avait soufflé avec moi toutes les bougies de mes nombreux gâteaux ; il avait serré la main de mon premier petit copain quand je l’avais ramené au club pour le présenter à Zeb. Mais ça ne l'avait pas empêché de me ruiner pour autant.
J’étais ronde au point de ne plus pouvoir marcher ce soir-là. Je titubais, me rattrapant où je le pouvais pour ne pas me casser le nez. Je m’étais raccrochée à lui par peur du plancher des vaches, pour qu’il me traîne jusqu’à ma chambre, qu’il me borde comme mon Vieux le faisait autrefois. Mais lui, il m'avait allongé sur mon lit, s'était écrasé sur moi. Et il s’était vidé là, entre mes cuisses tremblantes qui s’étaient ouvertes un peu plus tôt dans la soirée pour profiter de la chaleur des bras du garçon que je voyais à l’époque. Et moi, inconsciente, saoulée, souillée, je n’avais pas pu protester. Pas même pleuré.

Je m’étais réveillée le lendemain, nauséeuse, l’âme boiteuse, l’esprit encore embué d’alcool, avec sur la peau le souvenir d’un mauvais rêve qui me retournait l’estomac et dans la gorge une crainte viscérale qui me nouait le cœur. J’aurais laissé ce cauchemar au monde des songes si ce n’avait été pour Zeb dont le regard, quand il m’avait vue, avait crié en silence toute la crasse de la vérité. Il n’avait rien dit, mon Vieux, et moi, je n’avais posé aucune question pour ne pas rendre les choses plus réelles. Mais il était allé frapper le Diable parce qu’il avait compris. Ça avait remis certaines choses au point, et ces derniers sur les i.

Je n’ai jamais dit à qui que ce soit ce qui m’était arrivé. On s’était accordé sans se concerter pour oublier cette histoire, l’enterrer avec le reste des secrets immondes de la Famille. Je n’ai pourtant jamais pu oublier. Aujourd’hui encore, il m’arrive de me demander si je n’aurais pas préféré douter ma vie durant de ce qu’il s’était passé. Le corps que je détestais déjà tant ne se débarrasserait jamais des sensations confuses de cette nuit, quand bien même je tenterais de les effacer en recouvrant ma peau d’encre ou en la crevant de piercings. Car le parfum de Zahir, si fort dans mon esprit, me revient en mémoire chaque fois qu’un homme pose ses mains sur moi.

J’avais bien rapidement abandonné les coups de reins masculins pour fuir mes souvenirs et me réfugier dans l’amour des filles. Mais leurs bras, si doux qu’ils étaient, ne changeaient rien aux faits. J’y restais par besoin de tendresse sans pour autant parvenir à m’épanouir. Ça avait fait grand bruit dans la Famille quand on avait découvert que la gamine de Zeb, celle qui se suspendait volontiers au cou des garçons, avait soudainement viré sa cuti pour devenir pédé. Dans le paysage des Aydemir, encore empreint de valeurs sunnites qu’on bafouait pourtant au quotidien, l’annonce de mon homosexualité bancale avait fait tache. Mais personne n’avait jamais osé ouvrir sa gueule en face de moi. Mon Vieux aurait démoli les dents de ceux qui s’en seraient sentis le droit.

Ça n’avait plus été qu’un enchaînement de soirées et de verres de trop, de coups de gueules poussés violemment alors qu’on ne m’avait jamais entendue avant, de bagarres et de nez cassés, de relations brisées comme je l’avais été. Je partais tôt et rentrais tard, évitant comme je le pouvais la chambre de mon enfance et la compagnie du Diable. Je dormais chez mes frères qui me voyaient changer sans rien y comprendre, qui me sentaient différente mais n’avaient pas le pouvoir de me ramener à celle que j’avais été. Je passais des heures à griffonner des calepins entiers, graffer des bâches qu’on détruisait, griffer les murs de la ville, faire graver mes dessins dans le derme des copains. J’inscrivais mon blase sur toutes les surfaces, sur les tables du lycée où j’oubliais fréquemment de me présenter, sur les murs des toilettes qui voyaient souvent de près ma mine défaite, sur les sujets d’examens que je rendais blancs si ce n’était pour ces quatre lettres. Mes dernières années de secondaire, je les ai passées à me rattraper in extremis. Je n’ai jamais su par quel miracle j’ai obtenu mon diplôme.  



.: Crying tragic waste of skin :. | Levine DGuwUuL



Chapitre quatre.
Je n'ai pas fait d'études.


Ça n’avait pas franchement surpris grand monde de me voir abandonner une bataille perdue d’avance. Je n’avais pas les armes pour affronter les études supérieures, encore moins les épaules ou la carrure. J’avais bousillé mes chances d’entrer dans une belle école au moins autant que mon foie. Aucun établissement ne se serait intéressé au dossier d’une gosse problématique qui ne savait rien faire si ce n’était vandaliser les rues de Sarajevo et cracher ses tripes chaque matin. Zeb aurait pu allonger une somme considérable que l’avis des dieux n’aurait pas changé : mes gribouillis étaient trop alternatifs pour être appréciés, mon historique trop complexe pour qu’on daigne passer outre. Et de toute manière, mon Vieux n’avait pas à payer les études d’une gamine qui n’était pas vraiment la sienne. Alors je n'ai pas fait d'études.

Je m’étais retrouvée comme une imbécile à ne pas savoir quoi faire de ma vie. Les dents sur le trottoir, j’ai enchaîné les menus travaux et les boulots alimentaires dégradants, espérant amasser suffisamment d’argent pour pouvoir quitter le cocon familial, abandonner ma chambre pleine de cauchemars et m’offrir le luxe d’un appartement, aussi miteux soit-il. Mais j’étais incapable de garder un emploi plus de quelques semaines, et mon rêve de prendre mon envol s'effritait entre mes mains. J’étais trop taciturne ou au contraire trop virulente, trop maladroite ou trop peu concentrée, trop négligente, trop lente ; bonne à rien, mauvaise en tout ; souvent trop ivre.

Je passais des nuits interminables qui se confondaient, s’entrechoquaient, mangeaient mes jours et ma santé. J’avais le sang imbibé d'éthanol, la peau tant chargée de gnôle que je fuyais les étincelles de vie dans les sourires et les yeux de mes proches par peur de m’embraser. Je noyais mon alcool dans le chagrin et inversement, ne dégrisant que lorsqu’il fallait courir pour les Yilan.
J’avais rapidement cessé de compter le nombre de fois où mon Vieux m’avait ramassée dans un état pitoyable, misérablement éclatée dans les escaliers qui séparaient le club de notre foyer. Ses grandes mains m’attrapaient par les épaules pour me redresser et me traîner jusqu’à la chambre que je détestais tant. J’espérais, au fond, qu’il me récupère et me mette au lit pour pouvoir m’accrocher à un pan de ses vêtements et le garder un peu avec moi. Son ombre rassérénante éloignait le Diable et mes souvenirs, et les mots qu’il psalmodiait en turc chassaient les larmes chargées de peur et de dégoût qui roulaient sans interruption sur mes joues. Zeb garderait à jamais les cernes creusés des heures d’insomnies passées à s’inquiéter pour moi. Ils le rendraient plus vieux encore qu’il ne l’était déjà.

Mon Vieux, il n’avait pas prévu de me trouver un soir, à m’étouffer dans mon vomi, mon inconscient tentant de me noyer du mieux qu’il le pouvait pour effacer une bonne fois pour toutes les riens de mémoire qui nous hantaient. Il m’avait rendu le souffle, tenu les cheveux qu’il tressait maladroitement quand je n’étais qu’une gosse et avait attendu que mon corps se vide une énième fois. Je n’avais pas dix-neuf ans quand il m’avait vissé le cul sur une chaise des Alcooliques Anonymes, m’y enfonçant tant qu’elle avait manqué de craquer. J’avais gueulé pour protester, mais la claque sèche et violente qu’il m’avait collée m’avait secoué l’âme et cloué le bec. Zev, il avait déjà perdu un peu de moi, un peu de lui, trop de ce que nous étions quand j’étais encore une gamine ; il avait peur de perdre ce qu’il restait, je le voyais dans ses grands yeux ternes.
J’essaierais à plusieurs reprises de sortir la tête de l’eau sans jamais réellement y parvenir. Il y avait toujours un verre au bout du compte pour me faire boire la tasse, me rabattre au sol au bout d’un mois, de quinze jours, d’une semaine. J’essaie encore, les badges de mes trente jours d’abstinence entassés dans un coin de mon esprit et de mon appartement.  

Mon Vieux faisait de son mieux pour me sortir le nez de la misère. Il devait se sentir coupable dans cette histoire, quand bien même il n’avait jamais été que le sauveur qui peinait à remettre à flots le naufrage que j’étais. Il avait mis un sommelier dans ma poche, une pinte dans une main, une bouteille de rakija dans l’autre, et il avait exigé que je reste derrière le bar du club. Celui où j’avais grandi et où il était le plus fréquemment, celui où j’avais vu danser Mag, que je retrouvais parfois en observant une fille ou l’autre se déhancher, le regard triste. Je faisais une piètre barmaid, mais tout le monde était satisfait : Zeb pouvait m’avoir à l’œil, les clients rinçaient le leur sur mes tatouages, et moi, je gagnais mon pain sans plus vouloir m’échapper par crainte de briser encore son cœur. On ne quittait jamais vraiment Yilan de toute manière, et le dieu-Aydemir moins encore. J’appartenais au Diable, corps et âme – ces deux choses pathétiques qui auraient dû n’être qu’à moi mais qu’il avait réussi à vicier en les forçant convenablement.
J’étais payée correctement pour enfiler des tenues indécemment courtes et des talons vertigineux afin de ne pas dénoter dans le paysage. Si on avait le droit de toucher les danseuses, on savait en revanche que je n’étais pas matière à tâter. Ceux qui perdaient leur main sur mon cul se faisaient briser le poignet, Zeb n’étant jamais bien loin. Les autres, dissuadés, se contentaient de glisser un ou deux billets sur le bar, espérant obtenir des faveurs dont ils ne voyaient jamais la couleur.

En fin de compte, ça m’avait permis d’épargner suffisamment pour me payer le dernier étage écharpé d’un ancien atelier de peintre. Je m’étais installée dans une ruine qui me ressemblait un peu : j’avais beau retaper les défauts monstrueux et les problèmes constants qui le crevaient, chaque trou colmaté, chaque vitre remplacée ouvrait une nouvelle plaie dans son sol et son cœur. Le crew en avait retapissé les murs et le plafond ; et je les appelais quand je me lassais pour qu’ils m’offrent de nouveaux paysages, repeignent les barreaux de ma cage. Parfois, mon Vieux venait m’aider à transformer mon taudis. Il remontait ses manches et rendait un peu de sa superbe à mon chez-moi, attendant silencieusement que je lui pose les questions qui le rongeaient mais que je taisais pour ne pas nous blesser davantage. On se remémorait dans notre langue les instants bénis où je n’étais qu’une enfant, une toute petite gosse, pas bien bavarde, qui passait la moitié de la journée le nez planté au sol et l’autre à se rattraper tant bien que mal aux jambes de Mag ou à celles de Zeb. Et on trinquait à Mag, à nous, à l'avancée des travaux, avec des alcools du pays qu'on buvait jusqu'à la lie en espérant y noyer notre vie.




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Bill Benett
Bill Benett
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Date de naissance (rp) : 22/06/1939
Localisation (rp) : Un appartement vide au centre de Sarajevo
Emploi (rp) : Ancien médecin des armées
Statut civil (rp) : Veuf
Life : Vit dans le centre en colocation avec Reina et Bébé, le chien de cette dernière.
Vieillard aux membres bientôt décousus, mal en point mais la caboche toujours aussi bien remplie.
Veuf depuis quelques années, la solitude le ronge de temps à autres mais s'efforce d'éloigner son côté misanthrope pour éviter de sombrer complètement au fond du trou de sa propre solitude.

Aime le jardinage et fait p

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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Jeu 1 Aoû - 21:57

Re-bienvenue chez toi princesse !

Hâte de faire du Levarko avec toi .: Crying tragic waste of skin :. | Levine 1679870147
Nina Drazavic
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Date de naissance (rp) : 05/08/1992
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Statut civil (rp) : Mariée pour la seconde fois, avec le même homme.

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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Jeu 1 Aoû - 22:04

Putain Polly quoi je meurs .: Crying tragic waste of skin :. | Levine 2894271059

Re-bienvenue à la maison .: Crying tragic waste of skin :. | Levine 242477113
Levine Filipovic
Levine Filipovic
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Date de naissance (rp) : 22/11/1992
Localisation (rp) : Au fond d'un verre et du trou, bien souvent. Trop souvent.
Emploi (rp) : Barmaid constamment confondue avec une stripteaseuse ou une pute. Elle se rêve artiste, graffeuse. Coursière pour les Yilan.
Statut civil (rp) : En couple (PNJ).
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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Jeu 1 Aoû - 23:03

Merci les petites cailles ! J'vous aime. .: Crying tragic waste of skin :. | Levine 3621996801
Reina Kiralyno
Reina Kiralyno
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Date de naissance (rp) : 11/09/1990
Localisation (rp) : Soit à l'orphelinat, soit dans un tripot
Emploi (rp) : Maître.sse du hasard, mouchard.e
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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Ven 2 Aoû - 17:12

Rebienvenue ! J'connaissais pas la tête, j'aime beaucoup !
Slavenko Drazavic
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Slavenko Drazavic
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Localisation (rp) : Le plus sur moyen de le trouver c'est d'aller au Pussynight.
Emploi (rp) : Tigrovi à temps complet (grade de sergent) Ce qui implique de se salir les mains.
Statut civil (rp) : (re)marié
Life : 1m91 | Tigrovi notoire | Serbe de Bosnie et fier de l'être | Caractériel et lunatique| Polyglotte | Pratique l'ironie, l'auto-dérision et le sarcasme.

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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Ven 2 Aoû - 20:06

Re bienvenue .: Crying tragic waste of skin :. | Levine 242477113
Levine Filipovic
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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Ven 2 Aoû - 20:20

Haaaaanw, merci ! .: Crying tragic waste of skin :. | Levine 3621996801
Eliza Markovic
Eliza Markovic
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Date de naissance (rp) : 19/09/1983
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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Sam 3 Aoû - 9:44

Ré bienvenue
Maggy Bukovski
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Maggy Bukovski
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Life : Un accent italien léger mais présent - Russo-italienne - Plutôt grande pour une femme - Toujours armée

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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Sam 3 Aoû - 11:18

Tu es validé !

Amuse-toi bien sur le forum

Félicitations, tu rejoins officiellement les rangs de TAN, bienvenue parmi nous ! Si ce n'est pas déjà fait, tu peux jeter un oeil à notre guide de nouvel arrivant, qui contient tout ce que tu dois savoir pour comprendre le forum.

Pour te lancer sur le forum, on ne peut que te conseiller de créer ton bullet journal par ici, hybride entre la fiche de liens et la fiche de personnage. N'hésite pas à contacter les membres pour trouver des liens, et n'oublie pas de te rendre sur la banque des liens, où tu trouveras peut-être ton bonheur. Pour les communications avec le reste du monde, c'est ici que ça se passe.

Bon jeu !
Sly Diaz
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Statut civil (rp) : Célibataire

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Re: .: Crying tragic waste of skin :. | Levine Sam 3 Aoû - 14:32

Jt'ai ratée je crains ; rebienvenue ! .: Crying tragic waste of skin :. | Levine 2841004956
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