Twinkle twinkle little star, point me to the nearest bar. | Tobias
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Twinkle twinkle little star, point me to the nearest bar. | Tobias

Levine Filipovic
Levine Filipovic
Messages : 58
Date de naissance (rp) : 22/11/1992
Localisation (rp) : Au fond d'un verre et du trou, bien souvent. Trop souvent.
Emploi (rp) : Barmaid constamment confondue avec une stripteaseuse ou une pute. Elle se rêve artiste, graffeuse. Coursière pour les Yilan.
Statut civil (rp) : En couple (PNJ).
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I'm a mess and I will always be
Do you want to stick around and see me drown?


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Twinkle twinkle little star, point me to the nearest bar. | Tobias Mar 20 Aoû - 1:55



10 août
Les basses assourdissantes s’insinuaient sous ma peau. Les yeux clos, le corps répondant à la musique, je n’entendais plus rien de ce qui m’entourait. Seul comptait le rythme soutenu du morceau, les vibrations des baffles qui faisaient résonner les murs et les cages thoraciques. Je dansais, tanguais, me raccrochais à l’air et à mon verre, m’enivrant des sensations exquises d’une ivresse libératrice, galvanisée par les pulsations régulières de la boîte de nuit. Elles me portaient ailleurs, loin du bruit, de la chaleur étouffante des lieux et de la moiteur ambiante. Je sortis de ma transe, en étant bousculée par un duo de demoiselles pour le moins charmantes qui s’excusèrent en gloussant. J’ouvris les paupières, battai immédiatement des cils pour me réhabituer aux lumières perçantes du club.

Mes yeux et mon sourire brillaient d’alcool. Il y avait plus de rhum en moi que dans la cale d’un bateau pirate. J’avais peut-être forcé un peu sur la dose, mais mon état ne me permettait pas d’y songer clairement. De manière générale, j’encaissais suffisamment bien la biture pour savoir où étaient mes limites. Et elles étaient loin ! Loin derrière. Je les dépassais chaque fois de plusieurs bons kilomètres. Elles s’étaient longtemps essoufflées à tenter de me rattraper. Mais avec le temps, elles avaient compris, les limites, qu’elles ne pouvaient pas me brimer ni me garder sobre. C’était mieux, quand j’étais saoule. J’étais mieux quand j’étais saoule.

Un grand type d’une tête ou deux de plus que moi fit irruption devant mon nez, ses lèvres s’étirant dans une grimace charmeuse qui troubla la pauvre conne en moi qui pensait pouvoir encore aimer les hommes. Son verre en main, il désigna du doigt mes bras encrés jusqu’à l’os.

« C’est des vrais, cria-t-il à mes oreilles.
- Nan, c’est un pote qui m’les a dessinés juste avant de venir ! »

Dans l’instant, il était d’ailleurs parti tatouer sa langue dans le fond de la gorge d’une connasse superficielle aux seins clairement refaits. Mais il ne faisait jamais attention à ce genre de détails, le copain. Il tombait dans le panneau à chaque fois, se faisait haranguer par une donzelle en tenue si courte qu’on peinait à déterminer si elle avait enfilé quelque chose au-dessus de sa culotte, lui payait un nombre de verres indécents et se faisait royalement envoyer chier à la seconde où il tentait de l’inviter chez lui. Ca me vrillait toujours les nerfs de le voir m’abandonner pour les beaux yeux d’une radasse qui lui filerait une gaule du diable mais le laisserait sur sa fin. L’avantage, quand il passait sa soirée avec moi, c’est qu’il vidait sa bourse en sachant pertinemment que ses couilles resteraient pleines. Pas de malentendus, pas de fausses promesses. La règle était connue de tous dans le Crew : on savait qu’on ne couchait pas avec ses amis sur la planète MARS. Je la respectais d’autant plus qu’il manquait un -e en fin de mot.

L’inconnu échappa un rire. Il se pencha un peu plus vers moi, et son parfum m’enserra toute entière, me donnant un peu la nausée.

« On se connait, nan ? »

Je secouai la tête, mon cerveau enflé de vapeurs d’alcool dansant dans mon crâne, tapant contre les bords. Je chavirai légèrement, me redressai pour que l’encéphale retrouve l’équilibre précaire dans lequel il était plongé.

« J’pense pas. Mais j’ai un visage super commun, ça doit être pour ça qu’t’as cette impression. »

Et une connerie qui ne s’arrangeait visiblement pas avec le temps. Un sourire plus tard, et je me détournai pour retourner au déroulement de ma soirée sans prêter plus d’attention au jeune homme. Je n’eus cependant pas le loisir d’apprécier deux mesures de musique électronique que la chaleur de doigts aventureux se fit sentir sur mon bras, me tirant un frisson indescriptible. Je me laissai un peu reposer contre l’anonyme, calant l’arrière de mon crâne bourdonnant contre son torse, levant les yeux vers son visage à l’envers.

« Si tu veux on est installés avec des potes. On a de quoi te remplir ton verre surtout, parce que t’as touché le fond là. »

Je louchai sur mon godet, effectivement vide, et ma vision se dédoubla. Je hochai la tête, emboitant le pas de mon sauveur jusqu’à l’estrade dont il parlait. Un quatuor de gourgandins y coulait des jours heureux, leur table croulant sous une montagne de bouteilles à moitié entamées et que mon foie analysait déjà comme un beau défi à relever. Je me laissai tomber dans un fauteuil, prêtant davantage attention aux trésors sous mes yeux vitreux qu’aux présentations qu’on faisait sommairement.

« Je te remets, scanda l’un d’eux. T’es la serveuse du Terminal ! Tu nous avais offert un mètre de shooters pour l’anniversaire du copain. »

Je suivis des prunelles le mouvement du doigt de mon interlocuteur qui indiquait l’un de ses comparses, affalé dans un coin du canapé, les yeux clos, la bouche grande ouverte. Je devinais son ronflement aviné malgré la musique étourdissante.

« Ouais, possible, souriai-je. Désolée si j’vous remets pas, j’vois du monde. »

Sans attendre qu’on m’y invite, j’attrapai la première bouteille de vodka venue pour m’en servir une large, trop large dose que j’attaquai immédiatement.

« C’est un club un peu spécial le Terminal, nan, se risqua-t-il.
- T’entends quoi par là ?
- Paraît qu’on peut se taper les employées si on y met le prix.
- C’est qu’une rumeur, désolée d’te décevoir.
- Anton m’a dit qu’il s’était fait une danseuse dans un des salons à part, intervint l’un des amis.
- Arrête mec, le calma mon anonyme.
- Tu prends combien toi pour ce genre de trucs ? »

Ma vision se troubla, l’alcool ne fit qu’un tour dans mes veines. Je sentis le rouge me monter aux joues, de rage plus que de gêne. Je baragouinai quelques excuses venimeuses qui s’entrechoquèrent - difficile de causer la langue anesthésiée par l’eau-de-vie à peine avalée - et firent rire mon assemblée qui ne me lâcha pas pour autant, se demandant quel montant de marks permettait de dévoiler l’intégralité des si jolis dessins qui me parcouraient le derme. Les spéculations allèrent bon train, et je me crus dans une maison de vente d’un quartier pas bien resplendissant de la ville.

Je crachai une insulte à l’attention des deux connards du groupe, titubai, vidai mon verre d’une traite, frissonnai du son d’un nez qui se cassait, me levai, congratulai le public d’un majeur fièrement tendu, attrapai la bouteille de vodka, éclatai mon poing à la gueule de celui qui avait commencé, me rinçai le gosier. Pas forcément dans cet ordre. Un deuxième coup partit droit dans le visage d’un beau gars aux yeux clairs et au regard tombant. Le seul qui n’avait pas encore pris part à l’échange - si on omettait la larve qui pionçait comme un bébé - et qui n’avait donc certainement pas mérité de voir mes phalanges de près.
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Re: Twinkle twinkle little star, point me to the nearest bar. | Tobias Mar 27 Aoû - 13:20

Twinkle twinkle little star, point me to the nearest bar.
Une soirée où il aurait aimé ne pas être, jour de repos, il ne voulait pas sortir et le voilà pourtant embarqué pour une tournée des bars avec des « amis » un peu trop emmerdeur à son goût. Surtout quand l'alcool leur monte à la tête un peu trop vite et qu'ils disent des conneries plus grosses qu'eux. Actuellement, il se trouvait dans un bar où il avait déjà bossé une fois ou deux, il connaissait bien les lieux et tout les recoins secret. Et pendant que ses potes avaient bien entamé la soirée, lui, il était sortit fumer un peu histoire de se décompresser de la fatigue présente.

C'est bien sûr en entendant des choses casser, qu'il haussa un sourcil. Ce bar avait toujours tendance à partir en bagarre quand le jeune homme ne bossait pas, et donc il avait finit par soupirer et leur dire de l'appeler vraiment en urgence quand souvent ils avaient besoin de lui. Il entra alors et il sentit un coup lui arriver dans le visage, il grogne, regarde la personne, une belle rousse au regard tombant, éh bien, belle ou non, il est blasé par ce coup, mais il comprend bien vite que tout à commencer à cause de ces sales gosses servant d'amis.

«  - A tout les coups vous avez commencé ! Vous avez encore dit des choses qui ne fallaient pas, pour ne pas changer. »

Il grogna, esquivant un coup d'un gars qui s'était lancé dans la bagarre général, Tobias attrapa alors le bras de l'assaillant et lui fit une clé de bras avant de l'envoyer valser, directement, un petit groupe se calma en reconnaissant Tobias. Toi il te regarda alors, prenant la bouteille de tes mains et la posa sur le comptoir à côté. Toi qui dis avoir un visage commun, Tobias aurait dis clairement : mon cul ouais.

«  - Et toi, trompe toi pas de cible quand tu veux cogner les deux idiots ici. »
Il montra les deux abrutis qui étaient calmé, puis il soupira, avant de sentir une main sur son épaule et toi une main sur ton épaule, vous veniez de vous faire dégager et ses potes non.

«  - Putain ! Si j'avais su, je ne les aurais pas suivit ces cons ! »


Tobias est clairement énervé, au point qu'il sortit un paquet de cigarette, allumant l'un d'elle. Le paquet allait fuser.
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Re: Twinkle twinkle little star, point me to the nearest bar. | Tobias Mar 17 Sep - 15:33



Pas le temps, et certainement pas envie de m’excuser. La scène qui se déroulait sous mes yeux ne me fut pas étrangère. J’en avais vécu des tas comme celles-ci depuis le jour où on m’avait passée à tabac parce que j’avais fanfaronné comme une idiote durant mon adolescence. J’y étais habituée, à force. Distribuer des coups, en recevoir quelques uns quand certains types oubliaient que leur maman les avait éduqué en leur répétant qu’il ne fallait pas lever la main sur une fille.

Si habituel que le spectacle me parût, je n’eus pas l’impression d’y prendre part. Mon corps réagissait seul. Roue libre. Automate. Comme chaque fois que l’alcool exacerbait la colère qui grondait naturellement en moi. Je sentis mes articulations souffrir, mes côtes se contracter sous un coup qu’on me rendit. Je vis sans réellement le faire le nouvel arrivant intervenir, calmer les ardeurs d’un des assaillants, en repousser un autre. Sa simple présence sembla apaiser un peu les esprits trop échauffés, et la tension redescendit doucement autour de moi quand elle me vrillait pourtant encore l’estomac. Ce chaud-froid ambiant me retourna les tripes.

Un râle de mécontentement franchit mes lippes quand ce gars aux yeux perçants me priva de ma bouteille. Mais je n’eus pas le loisir de protester, encore moins de l’envoyer chier pour m’agripper à nouveau à la vodka qui criait mon nom. Une grande paluche rêche s’abattit sur mon épaule, une autre me pliant le bras vers l’arrière pour me raccompagner sympathiquement vers la sortie. La nuit dans laquelle on me jeta ne me parut jamais plus détestable qu’à cet instant précis. Mauvaise, j’insultai en turc le vigile sur cinq générations, ne manquant pas de lui rappeler ce que je pensais de son établissement de merde. Mes quolibets passés, je n’en restais pas moins foutue à la porte.

« Putain ! Si j'avais su, je ne les aurais pas suivit ces cons ! »

Je sursautai presque, ne m’attendant pas à trouver quelqu’un d’autre dans cette misère, encore moins l’unique personne qui avait tenté de calmer la discussion.

« Tu devrais changer de potes. Putain, c’est pas possible de fréquenter volontairement des enculés comme ça. »

Je me laissai tomber dans un grondement hargneux sur le bord du trottoir, l’asphalte encore tiède des chaleurs de la journée passant à travers le denim de mon short. Les coudes sur le genoux, le visage entre mes poings, je ruminai ma rage et mes idées noires. Combien de fois m’avait-on déjà prise pour une pute ? Dix, cent, mille fois ? La réputation du Terminal me collait à la peau comme une mauvaise odeur quand aucun client n’avait jamais eu le droit de ne serait-ce que songer à payer un peu plus pour pouvoir me toucher.

« Désolée pour ta gueule. »

Dans tous les sens du terme. Navrée qu’il se soit fait jeter quand il était probablement le dernier belligérant à prendre part au combat, et tout ça pour tenter de calmer les esprits. Navrée également que mon poing se soit écrasé dans son visage plus que dans celui d’un de types qui l’aurait vraiment mérité. Par chance, j’avais frappé avec suffisamment de retenue pour ne pas lui éclater quoi que ce soit. Son arcade était intacte, sa pommette parfaite, même son nez était encore en état, ce qui n’était certainement pas le cas de celui de son pote, qui devait pisser le sang en pleurant pour retrouver les jupons de sa maman à l’heure actuelle. J’y étais allée de toutes mes forces avec lui, et quand on avait appris, tout jeune, comment refaire le portrait de quelqu’un pour survivre, avoir les bras maigrelets ne changeait rien au fait que ça pouvait être très douloureux. Extrêmement douloureux.

Je poussai un long soupir encore empreint d’énervement. Nerveusement, dans un réflexe, je cherchai mon paquet de cigarettes pour m’apaiser un peu, puisque le jeune homme en face de moi avait eu l’indécence de me priver de ma bouteille de vodka. Une dose de nicotine coincée entre les lippes, je réalisai en tâtonnant mes poches vides que mon briquet s’en était allé. Il devait faire sa vie dans la poche d’un autre, probablement un type qui me l’avait demandé pour quelques secondes seulement avant de profiter de mon état d’ébriété pour le voler.

« J’peux te prendre ton feu ? »
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