| | Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina | |
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Date de naissance (rp) : 12/04/1978
Localisation (rp) : Le plus sur moyen de le trouver c'est d'aller au Pussynight.
Emploi (rp) : Tigrovi à temps complet (grade de sergent) Ce qui implique de se salir les mains.
Statut civil (rp) : (re)marié
Life : 1m91 | Tigrovi notoire | Serbe de Bosnie et fier de l'être | Caractériel et lunatique| Polyglotte | Pratique l'ironie, l'auto-dérision et le sarcasme.
L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Dim 6 Oct - 17:59 | |
| "ça devrait aller. Mon père avait un contrat d’obsèques, il faut que juste que j'appelle la société qui le gère et il s'occuperont de tous. Il faut que je prévienne le notaire aussi et que .... je devrais rendre visite à Aleksandra pour la succession. Jebote, ça va être avec casse-tête vu que Saskia est dans les parages. je crois bien qu'elle ne veut pas me voir. " Même mort mon père fout le bordel à force d'avoir fait des demi-rejetons dans tous les sens. Je m'efforce de ne pas le haïr pour ne pas m'empoisonner les sangs ni me gâcher la soirée mais c'est très dur.
Je lève le regard vers Nina. Sur mon visage il y a ce mélange d'étonnement émerveillé qui revient dès que je m'occupe de Tomas, mais aussi une certaine pudeur à me faire surprendre ainsi "Tu crois ? Moi je trouve qu'il te ressemble." Et ça ne me dérange pas. J'aimerais qu'il n'ait pas les traits Drazavics, je voudrais qu'il ressemble à sa mère si belle. Elle a beau me déclarer beau, c'est un terme que je n'aime pas et auquel je ne crois pas vraiment. Je sais que je ne suis pas moche, mais mes expressions rudes ne me donnent guère de charme à mon humble avis. Camenko est bien plus séduisant avec ses sourires faciles, même s'ils ne sont pas toujours vrais et son regard clair. Lui aussi ressemble à sa mère comme mon fils. Il vaut toujours mieux ressembler à sa mère.
Je baisse un regard indulgent sur mon fils qui tête sur un rythme irrégulier quand on arrive à la fin de son biberon. "Il s'endort..." Je fronce les sourcils, contrarié. C'est un vrai problème, il ne finit jamais son biberon parce qu'il s'endort avant malgré le solide appétit qu'il manifeste. Pour ça il n'a pas l'air de tenir de sa mère. Je pose le biberon presque vide et je vais changer mon fils avant de le reposer dans son lit puisqu'il va se rendormir comme à chaque fois, ce qui est normal pour un prématuré à ce qu'ont dit les médecins. C'est en dormant qu'il finit de se construire, quelque chose comme ça. Je l'embrasse sur le front et je vais me laver les mains avant de venir dans le canapé pour manger le goulash. Nina m'a servi une monstrueuse assiette que je ne suis pas sur de finir. Je me penche vers Nina. "montre moi la photo s'il te plait. Tu me l'enverras ?" Après une bouchée de goulash encore trop chaud mais réussi je demande à Nina. "demain je suis à la maison, c'est sur, et après... Toi, tu ne reprends pas le travail tout de suite non ?" Je n'ai aucune idée des conditions de congés maternité, mais quand je lui avais demandé, elle s'était gentiment moquée de moi en m'expliquant son statut d'indépendante.
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Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Dim 6 Oct - 21:43 | |
| Saskia? Ça y est, vous l'avez retrouvée ? Encore une chose que Camenko n'a pas jugé bon de me dire, sans doute estime-t-il que ça ne me concerne pas. Je dois admettre que je suis un peu surprise, une partie de moi la pensait morte. Je me demande la vie qu'elle a pu mener durant tout ce temps, toutes ces années séparée de sa famille qui n'a pas levé le petit doigt pour la retrouver. Je me sens proche d'elle sans la connaître parce que d'une certaine façon, je sais ce que c'est qu'être abandonnée. Tu veux que je t'accompagne...? Pour Aleksandra ? J'ai peur qu'il dise oui, je ne sais pas comment je réagirais à me retrouver face à cette femme qui a tenté de voler mon rôle. Je n'arrive même pas à être reconnaissante qu'elle ait bien traité Tomas, je crève de jalousie face aux moments qu'elle m'a volés avec mon fils. Elle l'aurait élevé à ma place, je voudrais la tuer pour ça.
Je souris à ses protestations. C'est sans doute parce qu'il nous ressemble à tous les deux, tu crois pas ? C'est un étrange constat, il m'aurait remplie de joie quelques mois auparavant, je crois que c'est ce dont j'ai toujours rêvé, créer un être qui tiendrait d'un peu de chacun de nous, comme une représentation de notre amour. Aujourd'hui, j'ai seulement peur que Tomas n'ait pas la vie saine et équilibrée qu'il mérite, et qu'il hérite de nos tares et de nos angoisses à chacun.
J'attends que Slavenko me rejoigne pour commencer à manger, et je lui envoie la photo sur son téléphone comme il le demande avant de la lui montrer. « Vous êtes parfaits. » Il ne regarde pas l'objectif, seulement son fils et je suis parvenue à capter le regard tendre qu'il pose sur lui, c'est tout ce que je voulais. Je suis soulagée qu'il reste encore avec nous demain, je n'ai pas hâte de le voir partir à nouveau, je crois que je suis terrifiée à l'idée que ça détruise l'équilibre déjà si fragile que nous avons peiné à trouver. Mais je ne peux rien y faire, alors je ne dis rien, je tâcherai de faire semblant. « Je ne vais pas y retourner tout de suite mais il faudra bien que je me décide à m'y remettre... Je vais travailler de la maison, je crois. » |
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L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Dim 6 Oct - 22:12 | |
| Je hausse les épaules car ça reste assez flou pour moi et je n'arrive pas vraiment à m'investir plus avant dans le problème. L'arrivée de mon fils a occulté tout le reste. "Camenko l'a rencontrée. Elle déteste papa, me déteste sans doute autant et elle a été passablement endoctrinée par des Albanais... Tout ce que je sais c'est qu'elle est peintre mais que son père adoptif est un petit caïd du milieu qui a pensé faire d'elle une arme contre nous. Et qu'elle n'a pas souhaité me voir" Je l'ai sans doute mérité. "Comme tu veux, si tu as envie de venir, ça m'aiderait. Je ne sais pas quoi lui dire. Est-ce que je dois l'impliquer dans les obsèques ... ?" Peut-être que Nina en tant que jeune mère comme elle saurait mieux trouver les mots. "En plus elle est retournée chez son père, ce que je peux comprendre la pauvrette."
A son constat, je concède dans un sourire attendri. "oui peut-être bien." La photo me parait étrange, irréelle, mon expression tellement inhabituelle dessus que j'ai l'impression de contempler quelqu'un d'autre.
Je mange deux bouchées avant de m'arrêter. Je chipote inhabituellement ma nourriture, ça ne m'arrive que trop souvent de me forcer ces derniers temps. Durant tout le temps que j'étais cloîtré, je l'ai fait pour me remettre sur pied pour la mission. Mais la mission est finie. Je tique à sa formulation et je me risque à dire le fond de ma pensée "Tu sais si ça t'emmerde ta boite, tu devrais peut-être arrêter ou la confier à Addison ou Ashley, je ne sais jamais laquelle c'est, et juste...reprendre les cambriolage. Si tu fais un gros coup de temps en temps, c'est suffisant pour nous entretenir tu sais srce !" Je ne me moque pas vraiment même si c'est de l'humour pour le fait de nous entretenir. Avec Camenko, on est à présent à la tête des Tigrovi, je ne sais pas encore ce que ça représente mais je sais déjà que la succession de mon père et de mon oncle vont nous rapporter un gros paquet de fric. Sauf que la succession peut s'avérer longue avec mes deux sœurs qui sont aussi dans la ligne d'héritage. "Je veux dire, tu sais que c'est pas une obligation, pas vrai ?" J'aimerais autant qu'on ne soit pas deux à être obligé de.
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Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Dim 6 Oct - 22:29 | |
| Je suis presque étonnée qu'il appelle encore Jelenko papa, pourtant je devrais savoir que ça reste son père, peu importe les atrocités qu'il a pu commettre ou le mal qu'il lui a fait. Il paraît qu'on finit toujours par pardonner à ses parents, qu'on revient toujours vers eux, surtout quand ils sont morts. Je ne peux pas le comprendre puisque je n'en ai jamais eu. Je n'arrive pas à dire si ça le peine ou non, pour sa sœur, mais je sais aujourd'hui que ces recherches sont ce qui a déclenché tout ça... Je culpabilise, je crois, parce que c'est moi qui l'ait incité à fouiner. Elle a sans doute besoin de temps... Je me demande comment je réagirais si ma mère biologique voulait soudain faire partie de ma vie. J'ai son nom, ses coordonnées et je n'ai pourtant jamais cherché à la contacter. Tu devrais l'impliquer, oui, si tu ne veux pas attirer les soupçons. En revanche je n'arrive pas à la plaindre, elle savait qui était Jelenko lorsqu'elle a choisi de l'épouser. Et elle était de toute façon malheureuse avec lui, elle doit être soulagée aujourd'hui.
Ses questionnements me font froncer les sourcils parce que je me suis déjà fait cette réflexion. Je sais bien, je ne suis obligée de rien... Je soupire en reposant ma fourchette, je ne sais pas à quel point je peux être honnête avec Slavenko mais je n'ai as envie de lui mentir. C'est juste... Tu sais bien que les cambriolages c'est pas régulier... Ça va m'occuper une soirée par semaine, grand maximum. Et j'ai... Je hausse les épaules. Si je n'ai plus rien d'autre à faire, si je passe mes journées enfermée ici... J'ai peur de ne rien avoir d'autre à quoi me raccrocher. Je n'arrive pas à m'éloigner de mon fils pour le moment mais je sais que je ne suis pas faite pour être mère au foyer. Et surtout je sais que je vais mal, sans doute plus mal encore que lorsqu'il a quitté New-York, seulement cette fois je tiens debout parce qu'il faut que je sois forte pour Tomas. J'ai besoin de faire autre chose, de voir autre chose, je deviendrais folle si je dois passer mes journées, mes nuits à attendre qu'il rentre. Je sais très bien comment ça va finir et j'ai peur de mes propres réactions. Pourtant, je sais aussi que je n'ai plus envie de m'occuper de l'agence, alors je suis perdue. Je n'ai juste plus envie de rien.
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L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Dim 6 Oct - 22:58 | |
| Ce n'est en rien du pardon ou un sentiment filial qui me fait appeler Jelenko, papa. C'est de l'auto-torture. Quand mon père était encore en vie, je l'appelais encore volontiers Jelenko ou même mon commandant. Aujourd'hui je me sens obligé de dire mon père ou papa, comme pour raviver ou souligner le fait que je suis la lie de la lie, un parricide. C'était déjà pas bien glorieux avant mais là j'ai touché le fond. A tel point que je ne réponds pas pour Saskia. Elle aussi voulait tuer Jelenko. M'en veut-elle de lui avoir soustrait sa proie ?
"D'accord, j'irais voir Aleksandra pour lui parler du contrat obsèques et on appellera les pompes funèbres et le commissariat ensemble si elle veut. Faut déjà que je sache quand on nous rendra les corps. Comme si y avait besoin de sept jours d'autopsie pour voir qu'une balle de 7.62 OTAN lui a traversé le crâne" Je grommelle parce que j'aurais aimé que ça aille plus vite et que les obsèques soient déjà expédiées. C'est une épreuve pour moi, je crains les regards qui vont être braqués sur moi.
"Je comprends...je ne dis pas ça pour t'inciter à rester à la maison. C'est normal que tu aies besoin de t'occuper." Je ne sais pas comment formuler ça sans passer pour le macho qui veut sa femme à la maison mais ce que je veux surtout signifier c'est que je veux juste que son occupation lui plaise. Elle ne peut pas deviner comme de mon coté j'appréhende de retourner au QG. Notre dîner romantique a viré en un dîner à la conversation trop sérieuse et je m'en sens mal à l'aise. Imitant Nina, je pose ma fourchette et ma serviette, renonçant à manger, l'estomac beaucoup trop noué pour ça. Je suis sincèrement contrit quand je m'excuse platement "Je suis désolé, j'ai gâché le repas, on n'aurait pas du parler de tout ça ce soir."
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Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Lun 7 Oct - 6:11 | |
| Je ne sais pas quoi lui dire parce que je ne peux pas me mettre à sa place. Jelenko a beau avoir ordonné son assassinat, il n'en reste pas moins que Slavenko a tiré une balle dans le crâne de son père, et je ne peux pas imaginer comment il se sent. Il a passé sa vie à tenter de le rendre fier, de mériter l'amour que le patriarche n'a jamais été capable de lui donner, je crois qu'il a toujours eu espoir que les choses changent. Mais son père a toujours estimé que son fils n'était pas à la hauteur, et la froideur avec laquelle il a ordonné qu'on l'abatte n'en est que la preuve la plus évidente. Outre le fait qu'il doive vivre avec l'idée d'avoir tué son propre père, il doit aussi digérer le fait que ce dernier le détestait assez pour vouloir le voir mort. Je ne sais pas s'il est possible que ça aille, j'ai peur qu'il se traîne à vie des traumatismes dont on n'imagine pas l'ampleur.
Malgré toute ma bonne volonté je ne peux m'empêcher d'être déçue de la tournure prise par la soirée. Je me sens ridicule à présent dans ma jolie robe, face à la bouteille de vin que nous n'avons même pas ouverte, ou à mon assiette à peine entamée. Je crois que j'ai placé trop d'espoirs dans cette soirée que je visualisais comme une nuit de retrouvailles. J'ai sans doute oublié trop vite aussi que ce matin encore, j'étais incapable d'ouvrir la bouche. Je secoue doucement la tête, les lèvres plissées en un sourire un peu triste. C'est rien... Le goulash était très bon. On ne sait toujours pas où l'on va, ce que nous réserve l'avenir, ce qu'il adviendra de nous et ça me terrifie, comme si j'étais devenue aveugle.
Je me lève pour débarrasser puisqu'il est évident que nous ne mangerons plus. Je remplis le lave-vaisselle, mets le goulash au frigo et couvre la tarte aux pommes que nous n'avons pas goûtée non plus.
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L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Lun 7 Oct - 21:56 | |
| Il est possible que la police vienne fourrer son nez dans cette affaire sordide mais vu nos contacts, ça ne devrait pas durer longtemps. Ils trouveront un coupable ou classeront l'affaire. Les nationalistes bosniaques ou croates seront accusés. Après tout, mon père était autant un héros qu'un criminel de guerre, tout est question de point de vue. Le pussynight restera fermé au public jusqu'à nouvel ordre.
Je me lève pour aider Nina plutôt que rester les bras ballants à ruminer. "Oui, il n'est pas trop mal réussi mais à ce rythme, on va manger ça toute la semaine. Je mangerais bien de ta tarte tout à l'heure." Je suis prêt à faire des efforts et je suis sur que mon appétit peut revenir dans la soirée, soirée que je n'ai absolument pas envie d'écourter. "Il n'est pas très tard, si tu n'es pas fatiguée, on peut mettre un film. Tu donneras le prochain biberon du bébé et cette nuit, c'est moi qui m'en occuperais pour que tu puisses te reposer. Deal ?" J'esquisse un sourire engageant "Je te laisse même choisir le film"
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Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Lun 7 Oct - 22:08 | |
| Je ne crois pas que mon appétit reviendra ce soir, pas même pour la tarte aux pommes et pourtant on sait bien que je suis plutôt bec sucré que salé. Mais j'ai malgré tout conscience des efforts que fait Slavenko pour donner le change, et je lui souris. Tu sais au pire, elle sera toujours bonne demain. C'est un dessert qui ne se conserve pas trop mal et ce doit être bon au petit-déjeuner.
Sa proposition me surprend parce qu'en réalité, j'étais bien partie pour aller me coucher. Je ne le suis pas posée la question de savoir si j'étais fatiguée ou non, parce que je suis toujours épuisée et pourtant incapable de trouver le sommeil, seulement je ne voyais pas de suite à cette étrange soirée, que je ne peux pourtant pas vraiment qualifier de ratée. S'il ne m'avait pas rejoint dans la cuisine, je serais allée me démaquiller dans la salle de bain et j'aurais ôté cette tenue qui me semble un peu ridicule à présent. OK, je vais nous trouver un truc... Je l'abandonne dans la cuisine pour aller récupérer mon pc, que je relie à la télévision. On ne l'allume que très rarement, je ne regarde jamais la tv mais j'ai parfois surpris Slavenko devant des émissions qu'il ne regardait qu'à moitié. J'ai envie de quelque chose de léger et j'ai des tas de films à rattraper. Finalement, j'opte pour un bon vieux film de super-héros qui ne devrait pas nous demander de réflexion, et je trouve Les Gardiens de la Galaxie en streaming. Il paraît que c'est drôle, on a tous bien besoin de rire je crois ! Je me tourne vers le slave. Et si on ouvrait le canapé ? Ce serait plus confortable...
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L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Lun 7 Oct - 22:28 | |
| "Hummhumm je sais, mais c'est dommage que tu te sois donnée autant de mal pour ne pas qu'on la goûte." Je souris, soulagé parce qu'elle accepte ma proposition. Je marche quand même sur des œufs dans notre relation, sans savoir si je fais bien ou mal jusqu'à ce que le verdict tombe. Je termine de donner un coup d'éponge sur la table basse avant d'acquiescer. "oui, mais y a des chances qu'on s'endorme là !" Soyons lucide ! Mais ça ne me dérange pas plus que ça. Le canapé est confortable. Je déplie le lit, avant d'aller chercher nos oreillers et une couette. Je remets une bûche dans la cheminée. Le bébé dort dans son landau, près du canapé, du coté de Nina même si c'est moi qui me lèverais sans doute cette nuit, je lui ai promis et avec mon sommeil de plume, ce n'est pas étonnant.
Quitte à être bien installé, je me mets en caleçon avant de me glisser dans le lit et de me caler de façon à ce que Nina puisse venir dans le creux de mes bras si elle en a envie. Le film m'importe peu à dire vrai, j'ai juste envie de passer du temps avec Nina mais ce qu'elle choisit me convient. Moi non plus je n'ai pas la tête à réfléchir et c'est le genre de film d'action qui ne demande pas une grande attention. C'est parfait.
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Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Mar 8 Oct - 5:54 | |
| Mes lèvres se pissent en un sourire attendri, et je hausse les épaules, l'air de dire que ce ne serait pas très grave. Dormir sur le canapé ne me dérange pas, nos nuits sont hachées de toute façon et le canapé est plutôt confortable. Ce qui m'importe c'est seulement de dormir dans ses bras, et ce n'est pas arrivé depuis une éternité, en-dehors de notre sieste tout à l'heure. Depuis mon retour de la clinique, j'ai dormi dans la chambre de Tomas, assise sur le fauteuil à bascule. Ce soir j'ai envie de ses bras.
Il installe donc notre lit de fortune confortablement pendant que je lance le film à l'écran. Il est déjà sous la couverture quand je me déshabille à mon tour, ôtant la robe qui en échouant au sol ne me laisse vêtue que de l'affriolante culotte en dentelle. Je la conserve par jeu plus que par pudeur, et je prends conscience que je n'ai pas dormi nue contre lui depuis une éternité. Je portais toujours quelque chose, une nuisette ou des sous-vêtements, ou bien la blouse de l'hôpital ! Je viens me glisser sous la couette, contre son corps déjà chaud, rabattant la couverture sur nous pour nous isoler, nous envelopper. Je me serre contre lui, mes seins fondant contre son torse, et la chaleur qui émane de sa peau se répand jusque dans le creux de mes reins. Ma main se pose sur sa nuque quand je tends le cou pour silencieusement réclamer sa bouche.
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L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Mar 8 Oct - 20:56 | |
| La TV n'a toujours été qu'un prétexte. Un bruit de fond me permettant de me réfugier dans mes pensées ou au contraire d'en faire abstraction, ce qui marche mieux avec de la vodka et des clopes. Cette fois, elle n'est que le prétexte à attirer Nina contre moi, à ce qu'on se vautre l'un avec l'autre au chaud dans une posture voluptueuse. La douceur de ses seins contre ma peau la fait se hérisser en chair de poule, pur plaisir de petites ondes électriques qui me parcourent. Je ne cherche même pas à cacher le fait que le film ne m'intéresse pas plus que ça. J'enlace Nina pour me coller contre elle, le nez contre sa peau à la humer. Il n'est pas de plus grande volupté que la tenir ainsi quasi nue contre moi, même à la planque elle avait toujours quelque chose sur elle.
Si au départ, je suis sage, me contentant de sentir son corps contre le mien, de laisser son odeur et sa présence envahir mon espace et mes sens, au bout de dix minutes de film, j'en suis à la toucher du bout des doigts, palpant et effleurant la peau trop douce de ses flancs, du renflement de ses seins, de son ventre aussi. J'alimente mon désir, le berce ainsi à tel point que ça ressemble à de la masturbation, sauf que c'est sur son corps que je cherche le plaisir. J'abandonne les bras de Nina pour glisser un cran plus bas, ma tête sous la couverture sur son flanc, entre ses seins et son ventre. J'embrasse la chair qui s'offre, la caresse avec lenteur toujours au dessus de la lisière de la culotte.
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Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Mar 8 Oct - 21:11 | |
| J'avais, au départ, réellement l'intention de regarder le film, sans doute parce que je ne suis plus habituée à ce qu'on passe nos soirées à se grignoter. Mais il suffit que sa peau entre en contact avec la mienne pour qu'à mon tour je perde tout intérêt pour l'écran. Je ne veux pourtant pas précipiter les choses, me jeter contre lui tout de suite. J'ai envie de jouer avec le désir, de le réapprivoiser, de le sentir enfler en moi jusqu'à ce que la tension devienne insoutenable. Je ne veux pas seulement d'une baise rapide pour soulager nos corps, je veux retrouver les sensations toujours trop violentes dont est faite l'attraction qui nous lie l'un à l'autre.
Je fais mine de regarder le film, sans doute pour attiser sa frustration, mais mon attention toute entière est en réalité focalisée sur ses mains, de plus en plus aventurières. Contre le creux de mon ventre, je sens sa queue durcir au gré de ses caresses. Lentement je m'alanguis contre lui, ma respiration se faisant plus courte alors qu'il ne s'égare pas encore entre mes cuisses. Mais l'image, le soutenir, le fantasme de ses doigts qui coulissent entre les chairs déjà brûlantes de mon sexe sont déjà si puissants que j'ai presque l'impression qu'ils s'y trouvent déjà. Je cherche sa bouche, entêtée, pour la lécher, sucer doucement ses lèvres, sa langue, comme je le ferais de sa queue. Nous n'avons pas échangé la moindre parole quand il glisse finalement sous la couverture, et je me laisse aller sur le dos naturellement pour lui permettre de me surplombe. Je ferme les yeux, fourre mes mains sous l'oreiller pour me retenir de les accrocher à ses cheveux, ou de soulever le drap pour le voir. Je ne le touche pas, ne le regarde pas, je me contente égoïstement de ressentir les sensations qu'il m'offre, et qui sont si légères que mon désir en est décuplé. Parce que je ne peux pas anticiper la suite, je ne peux que retenir mon souffle en priant pour qu'il passe enfin la barrière de la culotte, tout en espérant qu'il me torture encore un peu.
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L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Mar 8 Oct - 21:51 | |
| Elle ne bouge presque pas, s'offrant à moi et nous sommes sur la même longueur d'ondes parce que j'ai besoin qu'elle me laisse faire, qu'elle me laisse être le propriétaire de son corps, de ses désirs, de ses pulsions. Je veux pouvoir faire ce que je veux, quand je veux, sans me soucier de savoir si je fais "bien". Ce devrait être une certitude. Je devrais être toujours savoir comment lui plaire, comment la faire réagir, jouir de mes soins. Elle est à moi et je soupire contre sa peau, excité de la sentir abandonnée et languide. Je sens les battements de son cœur jusque dans son ventre. Je touche et malaxe la chair de son ventre encore distendu de l'accouchement sans que ça me dérange le moins du monde. J'ai toujours aimé tout de Nina, sans restriction. Qualités et défauts, c'est ce qui la rend parfaite. Je lèche sa peau, l'aspire tout doucement, à faire des mini suçons partout sur son ventre. Je sens les frissons de son corps, les tensions sous les vagues de désir. Je lève les mains pour les poser sur ses seins, je frotte ses tétons de mes paumes caleuses, appréciant le fait qu'ils durcissent sous le traitement. Dans le même temps, je lèche et mords plus pleinement la chair sous le nombril, n'enivrant du goût et des frissons qui la parcourent.
Je prends sérieusement mon temps et de longues minutes se sont écoulées avant que ma langue ne glisse le long de l'élastique de la culotte, traçant un sillon de part en part de son ventre. J'ai baissé les mains pour les poser sur le tissu et tirailler dessus. L'élastique claque tout doucement, sans réel heurt, juste pour l'anticipation. Je ne fais que jouer avec le tissu et la culotte sans rien faire de plus que glisser et tourner autour jusqu'à ce que ma main se glisse contre l'intérieur de la cuisse pour l'écarter d'un geste autoritaire. Le mouvement écarte la fente du tissu, m'ouvrant la voie vers son sexe. Je me penche et me fige lui laissant encore une fois le temps du frisson d'anticipation mêlée de frustration. Du plat de la langue, je passe une fois pleinement sur toute la longueur de la chair offerte de son sexe, la mouillant de salive, de chaleur, la faisant palpiter brutalement d'une caresse pourtant douce en pression, langoureuse, amoureuse.
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Date de naissance (rp) : 05/08/1992
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Emploi (rp) : Propriétaire d'une agence d'escorts / cambrioleuse à ses heures perdues
Statut civil (rp) : Mariée pour la seconde fois, avec le même homme.
Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Mer 9 Oct - 6:34 | |
| J'étouffe une plainte en sentant ses lèvres aspirer ma peau, en imaginant les marques légères dont il parsème mon ventre, laissant une trace de son passage sur mon corps. J'ai longtemps cru que je ne serais plus jamais capable de m'abandonner à lui, que ma confiance en lui étant détruite ce ne serait plus possible. Mais il semblerait que j'en retrouve des lambeaux sous la pulpe de ses doigts, derrière le voile brûlant de son souffle, et je m'y accroche avec désespoir, comme on s'accroche à une bouée pour ne pas dériver. Contre ses paumes, les pointes de me seins se tendent, s'érigent avec le même naturel déconcertant qu'autrefois, et je suis infiniment soulagée de voir que mon corps est toujours aussi sensible au sien, que l'apathie qui m'anesthésiait me quitte peu à peu.
Mon souffle se suspend, tous mes sens en éveil lorsqu'il écarte la dentelle de ma culotte, et je grins du seul contact de son souffle sur ma peau. Mon intimité palpite, avide de contact, et mes doigts s'accrochent plus fort à l'oreiller. Mes reins se creusent soudain, comme pour échapper à la vague de chaleur qui s'amplifie, me brûle la peau quand il passe sa langue sur mon sexe. Sa caresse est d'une lenteur abominable qui, instantanément, me donne envie de plus. Je soulève le bassin bien malgré moi, pressant les chairs humides contre sa bouche dans un gémissement contenu. Nos préliminaires ne durent jamais si longtemps et je suis déjà trempée, les nerfs à vif, à fleur de peau, mon corps réagissant à l'excès dans une tentative étrange d'évacuer la pression. Je me mords la langue pour ne pas supplier, je n'ose rompre le silence de crainte de rompre le charme.
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Date de naissance (rp) : 12/04/1978
Localisation (rp) : Le plus sur moyen de le trouver c'est d'aller au Pussynight.
Emploi (rp) : Tigrovi à temps complet (grade de sergent) Ce qui implique de se salir les mains.
Statut civil (rp) : (re)marié
Life : 1m91 | Tigrovi notoire | Serbe de Bosnie et fier de l'être | Caractériel et lunatique| Polyglotte | Pratique l'ironie, l'auto-dérision et le sarcasme.
L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Mer 9 Oct - 21:59 | |
| Je prends mon temps parce que j'ai envie de la redécouvrir, de jouer avec son corps,et qu'en être le propriétaire est une satisfaction si intense que je désire ardemment la prolonger malgré le désir qui me mord les reins, me tient sévèrement entre ses griffes. J'aime chaque frisson de sa chair, chaque cambrure de ses reins, j'aime son souffle chaotique qui se raccourcit, la tension que je sens dans ses muscles, l'odeur sucrée qui m'enveloppe, le goût salin sur la bouche. Je me recule pour ôter tout à fait le tissu trempé qui me gêne, j'ai assez joué avec. Je passe la main sur le renflement de son sexe, en une caresse furtive, laissant la pression retomber un peu pour que ce ne soit pas inconfortable pour elle. Je ne veux pas encore achever ce chemin de plaisir. Lentement, je reviens en baisers aériens et intimes. Autour de son sexe, à l'intérieur de ses cuisses, puis sur la toison mouillée de cyprine. Mon pouce appuie sur l'entrée palpitante, je l'y enfonce à peine, tournoie sur les bords qui se contractent. Je ronronne de joie aux réactions qu'elle manifeste, rasséréné sur notre lien. Tant que le désir est puissant entre nous, que le plaisir est aussi fort, on finira toujours par revenir l'un vers l'autre et à dépasser nos blessures.
Bientôt je n'en peux plus. Je n'ai pas envie qu'elle jouisse de ma bouche. J'ai été trop longtemps privé de pouvoir la baiser à ma guise pour ça. Je suis en nage, la sueur roule dans mon dos et ma queue me fait mal de bander si fort. Je remonte vers Nina, émergeant de sous la couette qui m'étouffe. Je me jette sur sa bouche pour un baiser haletant alors que je m'enfonce sans mal en Nina. L'étreinte qui s'en suit est brève et intense, pur soulagement de la tension qui nous ceint jusqu'à l'orgasme fulgurant. Je reste planté en Nina, écrasé sur elle, jouissant des contractions de son sexe autour du mien. Je gronde de plaisir, de soulagement, d'amour. Ma bouche mange la sienne dans un baiser reconnaissant et ébloui, voluptueux à souhait.
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Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Jeu 10 Oct - 6:27 | |
| Me laisser aller est un exercice difficile, auquel je ne suis plus habituée, pourtant Slavenko ne connaît que trop bien le moyen de me faire ployer. Et c'est rassurant, de voir qu'il n'a pas oublié comment je fonctionne, mais aussi de constater que mon fonctionnement n'a pas changé, parce que je n'en étais pas certaine. Mais là, alanguie sous son poids, offerte à ses attouchements, toutes mes craintes s'effacent. On nous taxera de pervers sans doute mais ce n'est pas pour rien que le sexe nous a toujours rapprochés.
Je n'ai pas résisté, finalement, à la tentation de chercher ses cheveux pour y emmêler mes doigts, pour sentir ses mouvements, tenter de les deviner, de les anticiper. Ses caresses sont trop légères pour ne pas me tuer de frustration, et bientôt je halète en roulant des hanches, le corps en feu. Pourtant, je crois qu'il va me faire jouir comme ça, en jouant sur le manque et la frustration, il en est parfaitement capable. Et je couine de surprise quand il remonte le long de mon corps, mon ventre se crispant d'être ainsi abandonné avant qu'il n'y plante sa queue. J'étouffe sous sa bouche, perds le souffle contre sa langue et je jouis au premier coup de rein, bien trop fébrile pour lutter encore. Les palpitations de mon sexe l'étreignent jusqu'à ce qu'il vienne à son tour, et l'on s'effondre l'un sur l'autre, l'un dans l'autre. On se mord, on se lèche plus qu'on ne s'embrasse, durant de longs instants qui accompagnent les vagues contractiles de l'orgasme. J'ai l'impression qu'il faut une éternité pour que nos gestes se fassent moins fébriles, pour que mon corps tremblant s'apaise contre le sien, pour que mes mains crispées se relâchent et caressent sa peau. Nos regards se cherchent, toujours trop sombres, quand on bascule sur le flanc, ma jambe toujours nouée à sa hanche pour ne pas le laisser s'éloigner de moi.
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L'unique amour de sa vie Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina Jeu 10 Oct - 21:37 | |
| Lé délivrance et ce qui s'en suit est aussi bon que l'acte lui même. Nos jambes enlacées, on se dévore lentement de baisers jusqu'à ce que nos souffles s'apaisent. J'examine gravement le visage de Nina, avec ce sérieux mortel, la tenant solidement enfermées dans mes bras. Je lève toutefois une main pour caresser son visage, l'angle de sa mâchoire avant de lui sourire d'un air de plénitude et de bonheur grave. "ti si moja i ja volim te" Elle est à moi et je ne la laisserais pas s'échapper loin de moi.
Le film tourne toujours en bruit de fond mais je m'en moque. Je ferme les yeux, les endorphines m'assommant gentiment dans la chaleur du canapé-lit. Comme mon sommeil est compliqué et capricieux en ce moment, je ne cherche pas à lutter, me laissant absorber par lui. Si je peux profiter de quelques heures de repos avant que les cauchemars ne m'éveillent - ou le bébé ! - je ne vais pas les refuser. Comme Nina, je suis épuisé, mais bien plus nerveusement que physiquement parce que physiquement, j'ai eu tout le temps de me reposer avant la mission et à par mon genoux encore douloureux, je vais beaucoup mieux.
Je m'endors dans le giron de Nina, prisonnier volontaire de sa chaleur, junkie de son odeur, de nos odeurs mêlées. Je ne rêvais que de ça, dormir nu contre elle, avec l'espoir que le désir me réveille dans la nuit pour l'assouvir dans cette douce somnolence comme autrefois.
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| | Re: Je veux mourir maintenant, et renaître au printemps. || Slavina | |
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