Tie me down don't leave my side || Slavina

Elle se hisse vers moi et je l'attire au plus près, ma langue cherchant la sienne avec avidité alors que mon cœur explose en battements chaotiques et violents. Je plonge une main sous son pull pour m'accrocher à sa peau avec ce désespoir noir né de la sensation de la perdre un peu plus chaque jour. Enfermée dans sa gangue de douleur je ne parviens pas à la toucher et j'ai beau être présent, je ne sais pas comment apaiser sa souffrance ni comment regagner sa confiance mise à mal. Sans doute suis je maladroit et trop en colère contre moi-même pour y parvenir. Contrairement à ce qu'elle croit, la culpabilité est un fardeau qui me pèse pour de nombreux actes mais si je m'y attardais trop longtemps, je ploierais sous son poids. Ma seule issue est d'aller de l'avant pour ne pas m'enliser dans la boue.

J'oublie la douche dont je me moque bien et je plaque Nina contre le mur, la coincant entre ce soutien et moi pour libérer mes mains. Son pull m'agace mais est finalement un piètre obstacle et sans cesser mon baiser passionné, j'atteins la douceur de ses seins ronds et chauds sous le tissu. J'en gémis de plaisir en les sentant fondre contre ma paume. Je ne cesse de chercher à ce qu'elle m'appartienne dans nos étreintes brûlantes sans jamais y parvenir totalement y depuis des jours. Le plaisir à toujours ce petit goût d'amertume qui survie t après l'étreinte et que j'appréhende mais cette fois je n'y pense pas. Je me jette corps et âme dans un seul baiser, dépouillé de toutes mes défenses. Je suis dans un état émotionnel indescriptible où je pourrais la supplier de m'aimer sans aucune honte malgré le pathétique de la demande.

Mon genou replié bloquer sous ses fesses contre le mur pour la maintenir, je glisse une main dans son leggings pour filer entre ses cuisses. Mon souffle se fait plus court, alourdi de ce désir puissant qui coule dans mes veines. De mes doigts intrusidfs, je prends possession de son corps, plongeant dans sa chaleur sans tergiverser. J'exhale un grognement de contentement mêlé de délicieuse frustration.

Il est des étreintes qui sont comme du sel sur une blessure et d'autres qui sont comme du miel apaisant les tourments de l'âme. Et certaines sont un peu des deux. Dès le moment où Nina m'appelle, résonne en moi avec force ce besoin totalitaire d'elle. Cet amour complètement intransigeant qui est ma seule raison de vivre. Je grogne sous ses mains trop habiles à me défaire et menvelopper de plaisir brut. Deux secondes plus tard, nos vêtements ayant cédés face à la frénésie, mon bassin heurte celui de Nina dans ma prise de possession brutale et pourtant si naturelle. Ma bouche quitte la sienne pour venir expirer sur ses seins libérés du pull rouge,  avant de mordre le renflement crémeux pour le marquer de mon sceau.

Je ne lui laisse aucune l'attitude de mouvements en la soulevant pour la décoller du mur, les mains sous ses fesses. Comme une poupée de chiffon légère, je peux. La manipuler à ma guise pour autant qu'elle s'accroche à moi. En quelques coups de reins brutaux l'orgasme me fauche. Glissant hors d'elle dans un mouvement malheureux, je macule sa peau de sperme, répandant mon odeur sur elle avec un sentiment de plénitude que je n'avais pas ressenti depuis des lustres.

Sans prendre le temps de reprendre mon souffle, je la pousse contre le mur avant de la relâcher. Pour la seconde fois de la soirée, je me retrouve agenouillé devant Nina mais cette fois, ma tête est entre ses cuisses pour lécher son sexe palpitant et mouillé de fluides.

Je ne dois pas réfléchir ni calculer pour me er Nina à l'orgasme. Quand je dois le faire, quand je dois cher her son approbation ça témoigne bien que quelque chose cloche. Comme quand on s'est remis ensemble ici à Sarajevo ou quand elle était enceinte. Mais ce soir, mes gestes sont instinctifs et sûrs. Je pose ma joue râpeuse contre sa cuisse tremblante, mes doigts accompagnant d'un va et vient lent la vague qui l'emporte pour la prolonger en douceur, évitant les zones trop sensibles pour supporter un nouvel assaut.

Difficilement, je finis par me redresser. Du pied, j'ote mes chaussures, laisse choir pantalon et caleçon au sol, ainsi que ma chemise. Je soulève Nina dans mes bras pour l'emmener dans la salle de bain. Je n'ai pas renoncé à savonner amoureusement son corps d'albatre. Je la pose dans la douche à l'italienne. Je règle l'eau pour qu'elle soit chaude avant de l'autoriser à toucher le corps de la femme de ma vie. J'octroie un long baiser à Nina avant de la tourner pour pouvoir me coller à son dos, les mains sur ses seins lourds que je malaxe tendrement.

Ma mâchoire et tout mon corps se crispent soudain sous l'afflux inattendu de désir et de résidus de plaisir. Je bécote mille baisers sur le cou de Nina en grondant à voix basse que je l'aime comme un fou et qu'elle est trop bandante, qu'elle est à moi et que je ne renoncera jamais à elle, que je la veux encore, qu'elle est d'une beauté renversante et que son cul me fait bander, passant sans sourciller de propos vulgaires et pornographiques à d'autres romantiques et amoureux dans un chaos de mots fluides et interrompus.

J'aspire la chair de son épaule et son cou, ronronne des insanités contre sa peau odorante de nous, odeur entêtante qui m'enivre. Le désir rugit quand elle emmène nos mains nouées et je jure gentiment de ce geste lascif. J'enfonce loin mes doigts et les siens, prenant l'ascendant pour donner le rythme, volontairement très lent mais aussi dur par des mouvements marqués sur la fin de la progression. Mon autre main se colle à sa gorge dans un geste autoritaire qui la soutien autant qu'il la soumet. Contre ses reins ma queue se durcit.

Quand je suis suffisamment dur à nouveau, j'interromps mes mouvements pour appuyer sur sa nuque et la faire s'agenouiller. Ma voix rauque ordonné sans souffrir de contradiction

Mets toi à genoux

Je me place aussitôt derrière elle. Ma main reprend la sienne pour revenir en lieu et place comme précédemment à ceci près de la position. L'eau de la douche frappe tantôt mon dos tantôt le creux des reins de Nina. Puis sans violence mais sans douceur non plus, attisant seulement le plaisir par le mouvement de mes doigts, je pousse ma queue dans l'entrée plus intime. Queue et doigts se touchent à travers la fine paroi musculeuse. Une fois en place je ne bouge que mes doigts pour faire refluer l'inconfort et laisser le plaisir monter.

Si je n'obtempère pas tout de suite, je dois me faire violence tant sa requête m'excite, c'est uniquement pour marquer ma domination en cet instant précis. Je bouge encore avec lenteur mais entrant en mouvement de mes reins autant que de mes doigts en une chorégraphie millimétrée. Enfin quelques minutes après, mes gestes se rafermissent pour accéder à sa demande autant qu'à mes désirs. Cette fois je peux exactement suivre la montée du plaisir chez elle pour jouir juste dans la foulée, synchronisant avec bonheur nos plaisirs.

Je la prends alors dans mes bras pour l'attirer sur mes cuisses et dans mes bras et la tenir dans un câlin possessif et tendre. Ja volim te

Sa réponse me fait gémir de soulagement contre sa bouche. De plus en plus je doute de son amour pour moi arce que j'ai toujours confondu colère et ressentiment avec absence d'amour. Et quand je crois qu'elle ne m'aime plus, je deviens fou à faire n'importe quoi. Depuis des semaines j'ai cette sensation de me noyer dans ma propre vie sans avoir aucune bouée, depuis que j'ai coulé dans la Miljacka.

Je me pelotonne contre Nina sous les draps. J'ai saisis sa main et j'en mange de baisers la paume et le poignets à lents intervalles. Je ne peux pas cesser de penser à notre conversation dont de larges pans m'échappent encore.

Il faut que tu m'expliques Nina... Que tu me dises ce que tu ressens, tu sais bien que je n'y comprends rien. Si tu m'aimes je peux l'entendre... Ne te fâche pas srce... Je suis un idiot mais je t'aime. Il faut juste que tu me dises.

Si elle est dans mes bras, si elle me laisse l'embrasser et me rassurer à ses lèvres, je peux encaisser.

Je veux bien d'admettre que je m'emporte trop souvent quand elle essaye de me parler. Je me braque, me laissant facilement emporter par la peur de la perdre. Parce que mon sentiment dans ces moments là c'est que ce genre de discussion est prétexte à me quitter.

Je me concentre, attentif à chaque mot pour essayer de comprendre. Mais finalement je soupire légèrement en avouant

Non. Je veux dire... Je comprends que tu avais besoin d'autre chose mais je ne vois pas c'est quoi cet autre chose ni ce que j'aurais du faire.

On ne m'a jamais appris ce genre de trucs ! Régler les problèmes, subvenir au besoin de sa famille, la protéger autant que faire se peut oui... Mais quoi d'autres ? Nina est toujours un mystère à mes yeux malgré tout mon amour pour elle.

J'écoute ce qu'elle me dit en m'interrogeant parce que je n'ai pas du tout la même vision qu'elle et c'est troublant de voir à quel point la même situation, les mêmes gestes, les mêmes actes peuvent être perçus aussi différemment. Mes baisers sur sa paume ont cessé tant je suis concentré. Je ne réponds pas tout de suite, le temps d'assimiler ses paroles et surtout de trouver mes mots qui ne sont jamais très fluides quand il s'agit de ce thème récurrent. Je n'arrive pas à voir ce que je fais de mal pour lui donner cette impression de distance et ça me mine. Malheureux d'être aussi gauche avec elle, je frotte un instant mon visage contre sa peau, la humant pour me donner ce courage qui me fait cruellement défaut. Je peux affronter mes ennemis l'arme au poing sans craindre la mort plus que nécessaire, mais Nina...ah Nina ! Elle peut m'abattre d'un regard ou d'un mot.

Je suis tourmenté et je finis par dégoiser ce qui me tracasse. "Je ne comprends pas...Je m'inquiète pour toi. Si je te fais manger quand j'ai l'impression que tu te laisses couler, c'est parce que je m'inquiète pour toi." Je secoue la tête d'un air abattu, presque résigné malgré ma bonne volonté "je n'ai pas eu l'impression d'agir comme tu dis. Je me suis occupé de toi. Alors quoi ? C'est que je ne sais pas faire ce que tu me demandes ? "

Je suis catastrophé de ne pas savoir ce que j'aurais du faire ou dire, de ne pas avoir de mode d'emploi, de règles à suivre, de savoir que ce que je fais d'instinct ne suffit pas et même pire rend Nina malheureuse. Est-ce à dire qu'elle est vouée à l'être avec moi ? Je n'ai pas la sensation d'avoir changé pourtant, j'ai agi comme j'ai toujours agi avec elle. A NY quand elle était défoncée, malade ou en pleine crise, je m'occupais d'elle, lui tenant les cheveux quand elle vomissait, la lavant quand elle n'était pas capable de le faire seule, la vengeant quand on l'avait blessée. J'ai tué Ivo pour elle. Ici, je n'ai pas agi autrement. Je me suis pris une balle pour la protéger. Et quand elle est tombée enceinte, j'ai fait attention à sa santé et celle du bébé mais je me suis aussi libéré pour chaque rendez-vous où je devais l'accompagner. Et à présent, tout ça me semble idiot, insignifiant quand je passe en revue ce que j'ai pu faire pour elle. Pas grand chose en somme. Ça me donne une vague nausée envers moi-même.

Pourtant le terrible constat qu'elle fait, je ne peux pas le nier. "moi aussi je te sens loin" Je ne sens que ses reproches dans sa façon de me regarder, dans ses silences. J'ai souvent l'impression qu'elle me juge et que seules sont comptabilisées les actions négatives, sans jamais mettre à mon crédit le positif. Peut-être considère-t-elle qu'il n'y en a pas venant de ma part ? Même entre mes bras, à part tout à l'heure, je la sens souvent plus distante qu'avant. Je soupire, dépité autant que désemparé. Avec une légère ironie qui cache pourtant mon malaise, j'ajoute "tu es sure que tu ne veux pas me faire une liste ? Par écrit...ça m'aiderait bien."

Ha... Ok, on en revient toujours là et même plus loin que je ne le pensais. Mon départ de NY. Le pardon. Je lui ai dit que je comprenais parce que c'était une chose difficile. D'une certaine façon c'est vrai mais je ne suis pas vraiment rancunier sur la durée parce qu'en général si quelque chose m'emmerde, je le règle de façon expéditive et définitive. J'ai la chance que Nina ne soit pas aussi sommaire que moi sinon je serais entre quatre planches.

Je corrige pourtant sa conclusion, assez calme puisqu'elle prend la peine de me rassurer par ses mots mais surtout par ses gestes "C'est pas ce que j'ai dit. Que le problème venait de toi. 'fin tu vois...les sentiments, ça s'explique pas forcément ni ça ne se force" Et c'est pourquoi c'est une chose dangereuse que mon père a toujours cherché à éradiquer en moi. Loyauté et obéissance sont censées suppléer à toute forme de questionnement. Pourtant, j'aime Nina avec une passion qui a toujours été coupable au regard de ma famille. Une nouvelle fois j'ironise dans la vérité. "j'ai toujours tourné la page vite. Surtout en ce qui concerne mes conneries."

Je pose mes mains sur la peau de lait de Nina, remonte de ses reins à son dos en une lente caresse qui me fait frémir tout entier. "Je t'aime, je t'ai toujours aimé, même quand je suis parti pour venir ici. Tu sais...je suis souvent dépassé par la situation, plus souvent que je veux bien l'admettre. C'est...compliqué pour moi tout ça... Je ne sais pas quoi faire, quoi dire, quand ça va pas je m'énerve malgré moi, et quand je crois bien faire, c'est parce que je le fais en mode militaire comme tu dis... " Conclusion, je me sens comme un gros boulet. Je grogne. "je vais finir par croire ce que les gens disent de moi". A savoir que je suis un taré psychopathe. Ce que j'ai toujours farouchement nié ! "Dis srce... qu'est-ce que je peux faire pour que tu me pardonnes ?"

"mais c'est pas non plus ce que j'ai dit srce..." Je ne suis pas surpris qu'elle prenne mes mots de travers  - ça fait deux fois - j'ai toujours eu cette incapacité flagrante à m'exprimer correctement sur le sujet des sentiments. Avant que je rencontre Nina, on ne m'a jamais appris à le faire bien au contraire on m'a appris à les taire et les enfouir que ce soit dans ma famille, en taule ou au sein des Tigrovi. Commencer à apprendre à parler d'amour à presque quarante balais n'est pas une tâche facile, surtout pas face à quelqu'un d'aussi sensible que Nina.

"Confiance en moi ? Tu n'as pas confiance en moi ?" En cet instant, je ne pense pas à la fidélité - bien que je n'ai jamais trompé Nina - mais à une relation de confiance plus profonde. Par exemple elle m'a toujours dit que même fâchée, elle viendrait si j'ai besoin d'elle, et c'est vrai, elle est venue me chercher en plein territoire Saranovic. Je pensais lui avoir prouvé la même chose. Après réflexion, je me dis qu'elle parle sans doute de ma famille. Je fais remarquer non sans cette ironie froide et mordante qui cache mes blessures. Elle ne s'adresse pas à Nina que je câline du bout des doigts, caressant son cou et démêlant patiemment des mèches de cheveux avant de glisser sur ses épaules pour l'apaiser. "Comme tu as dit, maintenant que mon père et mon oncle sont morts, ça règle une partie du problème." Je fait remarquer avec lucidité "Mais franchement srce, tu n'as jamais été très patiente, alors je ne suis pas sur que laisser juste faire le temps soit une bonne idée. C'est ce que j'ai essayé de faire depuis ... depuis l'assaut." et ça n'a pas très bien fonctionné puisqu'on en est là ce soir. "Je voudrais pouvoir faire plus. Tiens, déjà... est-ce que tu m'as dit ou demandé tout ce que tu voulais ? Ou tu as encore des choses sur le cœur ? "

"Moi je t'échappe ?" Je suis réellement surpris. J'ai toujours l'impression de vouloir sans cesse qu'elle me revendique, et si j'ai parfois le sentiment de ne plus lui appartenir c'est parce que je ne sens pas qu'elle veut de moi comme si elle s'en foutait. Maintenant je comprends que c'est par peur de souffrir.

“Ah Leg…” Je peux comprendre le point, sincèrement. “Ecoute, ça m’est difficile parce que c’est un ami et que c’est moi qui ai déconné. je n’aurais pas du aller dans ce hammam.” Il a même été très correct avec moi, m’empêchant de foutre en l’air tout ce que j’avais construit, même si au final, ça n’a pas suffit. “Il a été blessé par les hommes de mon oncle, et pourtant il m’a prêté ses hommes quand j’en ai eu besoin. Je ne chercherais pas à le voir mais s’il me demande mon aide, je ne lui refuserais pas. Mais je te le dirais.” Je fronce les sourcils, caresse les cheveux de Nina d’un air pensif. “je peux comprendre que ce soit dur pour toi mais tu n'as rien à craindre. Je sais que dans ma tête, j’ai passé le cap. C’était une connerie. J'ai fini de jouer avec le feu.”

Je hausse légèrement les épaules en réfléchissant à mon tour sur les mécanismes qui font que c’est si compliqué entre nous. Sur le coup, je me mets souvent en colère, mais ça retombe assez vite généralement. De temps en temps un sentiment d’injustice me poigne et fait perdurer ma mauvaise humeur, mais c’est généralement dû à de l’incompréhension de ma part. “Pas vraiment...si tu pouvais juste éviter d’aborder ces sujets en dehors de la maison. Ça n’arrange rien de me balancer des bombes au resto ou à une soirée” ça fait juste monter mon angoisse un peu plus et ça se traduit par une riposte agressive de ma part.

Je fronce le nez. Je comprends très bien ce qu'elle veut dire. J'aurais tué Rauera, c'est certain. Pourtant, il existe quand même un cas aussi de son côté. Alors que j'étais prêt à discuter et faire des concessions, la suite de son discours me braque forcément. Je me crispe mais prends sur moi de ravaler agressivité qui monte et surtout de ne pas m'éloigner. Mon ton est légèrement plus coupant, je n'aime pas les ultimatum. Bien sur, je provoque, instinctivement "Oui j'aurais tué Rauera comme j'ai tué Aleksa d'ailleurs, j't'ai pas dit. Oh pas que pour toi, rassure-toi. Il en savait trop. Mais t'es injuste, y a bien une exception de ton côté. Tu as dormi avec Yulian, dans ses bras, et il est toujours en vie... et tu le vois encore. Tu l'as même embauché alors que je crois bien qu'il est venu ici à Sarajevo pour toi. Je me suis fait une raison. Alors je ne dis pas que je verrais Leg tous les jours, je ne l'ai pas revu depuis d'ailleurs, je l'ai juste eu par message pour qu'il me prête ses allemands - on ne s'est jamais vu très souvent de toute façon - seulement j'peux pas le rayer comme ça d'un trait aussi dur à comprendre que ce soit. Mais je t'ai dit que je ne le verrais pas si ce n'est pas nécessaire et que je te le dirais. Est-ce que ça te convient comme ça ?"