Ça va attirer les rats et s'ils te mordent, ils vont attraper la rage - Slavina

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Je ne veux pas réclamer mais mon corps se presse trop fort contre le sien, ma bouche dévore la sienne avec avidité et je tremble contre lui en soupirant de désir. Je crève d'envie de lui, ça fait deux semaines que je rêve de sa peau, de sa bouche sur moi, de son corps surplombant le mien et je n'en peux plus de réprimer les pulsions qui me poussent vers lui. Je m'accroche à son cou quand il m'emporte dans ses bras jusqu'à la chambre. Le lit nous accueille et je veux déjà le tirer à moi quand il m'ordonne de rester tranquille. Je gronde de frustration, d'impatience aussi mais je m'exécute pourtant, attendant qu'il revienne vers moi.

Je le laisse me déshabiller en m'efforçant de ne pas entraver ses mouvements, et je couine de bonheur quand il s'écrase enfin sur mon corps, sa bouche se fracassant contre mes seins. Je plonge mes mains dans ses cheveux, agrippe ses épaules, presse son visage contre ma peau en gémissant de plaisir, de désir aussi. Je presse une jambe contre sa hanche pour qu'il puisse se nicher entre mes cuisses. La barrière de la culotte entre nous me frustre et je gémis doucement : J'ai envie de toi... J'ai trop envie de toi.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

La frénésie nous prend dès qu'on est au pieu. Son excitation me contamine rapidement et elle m'a tant manqué que je renais bien plus vite que je n'aurais pensé. Ma main se perd pourtant entre ses cuisses le temps de l'embrasser encore, de mordre sa bouche,et que l'excitation me gagne suffisamment pour à nouveau bander assez fort. Quand c'est le cas, j'arrache la culotte pour venir me planter en elle, la clouant brutalement sur moi pour la clouer au matelas. Je ne sais pas baiser doucement ni dans la tendresse ou la lenteur, mes étreintes sont toutes brusques, rapides, voire violentes. Mais je me surprends à d'autres désirs avec elle, comme par exemple le plaisir partagé, c'est assez nouveau pour moi.

Pour le moment, j'avoue que c'est assez simple, nos désirs coïncident et mon corps semble instinctivement se caler sur le sien. Mes mouvements se coordonnent, se font fluides sans que j'ai à y penser. D'autant que mon premier désir a été assouvi et me permet cette fois d'être plus à l'écoute et plus patient pour la mener à l'orgasme à son tour.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Il m'a cruellement manqué, moi non plus je n'ai pas été voir ailleurs durant ces deux semaines parce que c'est de lui que j'avais envie, de son corps contre le mien, de sa peau, de sa bouche. J'ai l'impression que mon sang va entrer en fusion s'il ne me baise pas maintenant et je me cambre sous les caresses de sa main qui ne sont pourtant pas suffisantes à me satisfaire. Autant dire que la brusquerie avec laquelle il me prend enfin est très loin de me déplaire.

Je pousse un cri de satisfaction, plante mes ongles dans ses épaules en renversant la tête en arrière le temps de reprendre mon souffle. Mais dès que j'en suis de nouveau capable, je reviens chercher sa bouche, sa langue à laquelle je mêle la mienne dans un baiser fébrile. Ma jambe enserre sa taille plus fort, et quand je n'y tiens plus, je profite de l'effet de surprise pour le renverser sur le dos et inverser les rôles. Dans le mouvement, il a glissé hors de moi et je reviens m'empaler sur sa queue dans un grondement bestial. Je prends ses mains dans les miennes, halète en reprenant la main sur notre étreinte pour augmenter la cadence.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

Je gronde, surpris, presque enragé quand elle me renverse pour me dominer. On ne me l'a jamais faite celle là ! Les femmes qui partagent mon pieu - ou autre - se plient habituellement à mes désirs et ne prennent pas l'initiative sauf si je les y incite. Je suis toujours à l'origine, je suis toujours le dominant. Mais Nina prend clairement le contrôle sans me demander mon avis et j'en suis ébahi. C'est la seconde fois ce soir, la première étant quand elle m'a fait jouir dans sa bouche. Et à tout dire ça m'excite furieusement. Je perds la main sur le rythme et je m'agrippe à ses mains en acceptant de me laisser faire, de lâcher prise. peut-être que c'est plus facile parce qu'elle est mon supérieur hiérarchique, j'ai déjà l'habitude de lui obéir même si normalement c'est pas du tout au pieu !

Je me soulève pour quémander sa bouche en grondant "plus fort, plus fort" Je vais jamais jouir si elle me baise pas plus fort que ça ! Et brusquement, il se passe un drôle de truc, je déconnecte sous une vague de plaisir, j'arrête de penser et c'est comme plonger dans un fleuve dont l'eau serait à la fois brûlante et glacée, qui ne serait que pur plaisir . Je me cambre et tire sur ses mains au moment où l'orgasme me terrasse dans un cri grondant et barbare.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Il se soulève, se tend vers moi mais je recule, lui refusant ma bouche, par défi, par jeu. Ses exclamations fébriles me font trembler de désir, de plaisir et je m'empale plus fort sur sa queue, en des mouvements moins rapides mais plus secs et profonds. Nos gémissements se mêlent, emplissent la pièce dans laquelle il résonnent à en déranger les voisins, j'en suis sûre. Les yeux mi-clos, je me laisse emporter par les arcs électriques qui me secouent, me font crier plus fort. Son corps s'arc-boute brusquement sous le mien et je me retrouve tirée vers lui, ma bouche sur sa gorge, mon corps écrasé contre le sien quand on jouit à l'unisson. Il se répand dans mon ventre, et je serre ses mains plus fort dans les miennes en donnant encore quelques coups de reins pour prolonger l'orgasme.

Je me déprends finalement de lui, à bout de souffle, et me laisse retomber à ses côtés, une main sur le visage, le corps tremblant, en sueur. Bon sang, j'avais oublié à quel point c'était bon, à quel point c'était fort. Comment est-ce que j'ai pu me passer de lui deux semaines ? Je finis par ronronner tout bas : Tu m'as manqué...

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

Elle m'électrise, me rend fou d'elle jusqu'à ce que je rende les armes. C'est dingue, comment elle fait ça ? je me pose encore la question alors qu'elle se fait câline et chatte contre moi dans un contraste avec le quotidien, où je la vois si forte en lieutenant, qui hérisse ma peau. J'ai des bouffées d'émotions que je peine à analyser. P'tre bien de l'amour, le désir de la protéger aussi même si elle n'en a pas besoin, le désir de prendre soin d'elle, d'être son refuge, son roc moi qui n'ait jamais su être un roc pour personne, même pas pour moi. J'ai de drôles d'envie et principalement celle de ne jamais m'éloigner d'elle, de mettre mes pas dans les siens.

Je suis surpris à son aveu que je mets sur le compte des endorphines qui nous dopent. Je me sens complètement parti, junkie jusqu'au fond des yeux. Et je réponds avec cette candeur née de l'inexpérience "ah ? Je croyais que tu avais changé d'avis à mon sujet." Ce n'est pas un reproche, juste une constatation puisqu'elle ne m'a pas appelé. On s'est à peine croisé dans une indifférence étrange durant ces jours de folie.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Je ne suis pas sûre qu'il le réalise, mais avec lui c'est moi qui rends les armes. Mon quotidien depuis toujours n'est qu'une lutte incessante pour mériter ma place, m'imposer auprès d'hommes qui pensent de toute façon en leur for intérieur que je ne devrais pas être où je suis. Je n'ai pas le droit à la moindre faiblesse, à la moindre erreur, jamais. Et c'est incroyable parce qu'il est sous mes ordres, pourtant avec lui je me surprends à vouloir faire tomber le masque, à vouloir rendre les armes. Il semble se soucier de moi et je ne me souviens pas de la dernière fois que quelqu'un s'est inquiété pour moi... Je ne regrette pas ma carrière, ni ma vie ou mes choix. Mais parfois quand je me réveille en pleine nuits, seule dans des draps trop froids, j'ose me demander ce que ce serait d'avoir quelqu'un à qui me confier, une épaule sur laquelle pleurer, me reposer, une personne avec laquelle je n'aurais pas besoin d'être forte constamment. Mais je disjoncte, Slavenko ne peut pas être cette personne, parce qu'il est un Tigrovi

Je tourne la tête vers lui en fronçant les sourcils. Si j'avais changé d'avis, je te l'aurais dit. Jouer les autruches, ce n'est pas mon genre. Ton père est là, j'ai pensé qu'il valait mieux qu'on évite de se voir... Et j'étais sérieuse, je n'ai pas eu une minute de répit. C'est la première fois que je m'accorde quelques heures seulement pour moi, et j'en ressens quand même une certaine culpabilité ! Je roule sur le flanc pour mieux l'observer. Toi non plus, tu n'as pas appelé... Tu as changé d'avis ?

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

Les femmes que je connais intimement, charnellement, ne sont pas des êtres francs. Ornella mon amour d'ado m'a trahit en partant sans rien dire, les putes qui ont suivi cherchent toutes à vous manipuler, même Sonja ne cherche que son avantage et ment pour ça. Je ne pense l'intéresser au delà du fait que je suis un Tigrovi et en plus le fils de mon père.

D'ailleurs que Nina me le rappelle me fait tiquer et je ne réponds pas de suite, plongé dans les pensées que suscitent le retour de mon père à Sarajevo mais aussi les affirmations de Nina. Je décide de la croire parce que j'ai envie de la croire. Pour mon père, je ferais mon introspection plus tard si vous voulez bien, ha ha. "Bien sur que non j'ai pas changé d'avis ! Mais je t'ai dit que j'te collerais pas, que j'veux pas t'emmerder. C'est pas mieux si c'est toi qui appelle dans ce cas ?" ça me semblait assez évident. Elle a plus à perdre que moi dans l'histoire. Je soupire, la voir une fois toutes les deux semaines, c'est pas ce que je veux. C'est trop long. Ce que je finis par exprimer prudemment "Mais j'aimerais mieux que ce soit pas dans si longtemps la prochaine fois" Je souris, plein d'humour graveleux et d'autodérision "Parce que j'vais imploser tu sais" Ce qui sous-entend que je n'ai pas été voir ailleurs en attendant. On s'est rien promis, mais je me vois mal baiser une pute au Pussy pendant que Nina est dans le bureau en bas ! Enfin p'tre que je me fais des idées et que Nina n'attend pas cette sorte de loyauté de ma part ! D'ailleurs à ce propos, je me renfrogne. "Mon père veut me présenter quelqu'un. Encore." Ce pourrait être la solution, épouser une nana lambda pour qu'on me lâche la grappe sauf que j'ai manifestement un coté fleur bleue qui regimbe à un mariage arrangé.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Je secoue la tête à ses explications, même si elles ont au moins le mérite d'être claires. Non, c'est pas mieux. Tu as le droit de m'appeler... Tu aurais dû m'appeler. Je ne sais toujours pas ce qu'on essaie de faire, mais je sais en revanche que rien ne fonctionnera entre nous s'il se comporte dans l'intimité comme si j'étais encore son lieutenant ! C'était long pour moi aussi... J'attendais qu'il appelle, je voulais me sentir désirée. Et je sais que je n'aurais pas craqué si je n'avais pas eu droit au spectacle de Sonja se collant à lui. C'est la jalousie qui m'a poussée à agir. Je tique forcément quand il me fait comprendre qu'il n'a vu personne d'autre pendant ces deux semaines, et une surprenante bouffée de soulagement accélère mon rythme cardiaque. Je souris en hochant la tête. Je sais même pas comment j'ai tenu si longtemps. D'y repenser, ça me paraît complètement insensé et je réfléchis d'ores et déjà à un moyen de le retrouver plus rapidement la prochaine fois.

Un noeud douloureux, désagréable se forme dans mon estomac à ses derniers mots et il me faut quelques instants pour encaisser l'information. Rationnellement, je devrais penser à la discrétion avant tout, et lui conseiller d'y aller pour ne pas attirer l'attention. Mais l'idée de le savoir en rendez-vous avec une autre me rend malade et je n'arrive pas à m'y résoudre. Je demande d'abord prudemment, en détournant le regard : Tu vas y aller...? Quoi ? Il a raison, on ne s'est rien promis, il ne me doit pas fidélité. Et se priver pour moi serait ridicule, je n'ai rien à lui offrir que des baises rapides entre deux missions. S'il veut se marier, fonder une famille, je serais cruelle de l'en empêcher. Et pourtant je m'entends murmurer d'une voix à peine audible tant j'ai honte : J'ai pas envie que tu y ailles...

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

"Ok, je t’appellerais..." Mais même le dire me parait étrange. C'est difficile de trouver un moyen de communiquer et de se voir discrètement. En plus je n'ai jamais eu de relation suivie, du fait le mode d'emploi de celle-ci m'échappe complètement.

j'ai un soupir, entre l'agacement que je ressens à ces corvées familiales et la résignation. Et puis ma main passe sur la peau douce et blanche de la femme couchée à mes cotés et j'ai un sourire brusque, inhabituel, surement parce qu'elle me dit qu'elle tient à moi d'une certaine façon. Je hausse les épaules. "C'est pas grave. J'irais et je ferais comme d'hab, je ferais semblant, je boirais de la vodka, et je parlerais pas, c'est tout. Je suis doué pour que ça n'aille pas jusqu'à un rendez-vous en tête à tête. Mon frère Cam m'aide. " C'est un pacte entre nous. On s'aide mutuellement quand on ne veut pas se plier aux exigences du père. Ça marche bien.

Je roule sur le coté pour venir la surplomber, cherchant son regard pour l'accrocher du mien. "ça va commencer à se calmer avec le recrutement que t'as fais. non ? Et avec mon père, Camenko et bientôt Mirko en renfort, tu auras plus de temps ? Ce serait bien si on se voyait un peu plus... Je pourrais te laisser les doubles de clefs de mon appart'. C'est à coté du QG, c'est pratique. Ou bien je peux passer chez toi. J'ai envie de te voir." Je suis déjà en manque d'elle parce que je crains de ne pas la revoir avant dix jours !

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

On ne s'est rien dit concernant une éventuelle exclusivité entre nous, et ce n'est même pas de ça que je parle. Je ne sais pas si j'oserais lui dire que je n'aime pas l'idée qu'il couche avec d'autres, Sonja par exemple, parce qu'après tout je ne lui offre rien de mieux, de quel droit je l'interdirais d'aller voir ailleurs ? Mais les rendez-vous que Jelenko organise, ce n'est pas pour coucher, au contraire, c'est pour trouver sa future femme. Je le sais et l'idée me dérange profondément. Il va y aller quand même, je sais qu'il n'a pas le choix et je demande : Tu me diras quand c'est...? Que je sache pourquoi, si le lendemain je n'ai plus de nouvelles de lui, par exemple.

Je lève les yeux vers lui quand il se hisse sur moi, mon regard brillant plus fort parce que j'aime la sensation de son corps brûlant sur le mien. Je passe mes mains dans son dos, caresse sa peau dans un geste un peu trop possessif sans doute. Je devrais avoir plus de temps, oui... Il faut former les nouveaux, bien-sûr, mais je ne serais pas seule pour le faire et les prochaines semaines devraient être moins difficiles pour nous tous. En tout cas je l'espère sincèrement. Mes mains s'immobilisent sur ses flancs, je tends le cou pour lui voler un baiser avant d'esquisser un sourire amusé. Tu veux me laisser le double de tes clés, vraiment ? En même temps il ne sait pas que j'ai une légère tendance à la kleptomanie, et je ne suis pas sûre de vouloir le lui dire maintenant ! Chez toi c'est plus pratique, c'est vrai... Mais mon lit est plus confortable que le tien.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

Je peux déjà te dire. C'est demain soir. Mon oncle arrive demain, t'es au courant non ? Bon il vient avec un gars, un mec qui fait de la politique en RS et du trafic d'armes, et ce gars amène sa fille qui bosse avec lui si j'ai compris, plus ou moins pour prendre sa succession. C'est assez inhabituel en fait mais bon... C'est parce que c'est demain que ça me fout les nerfs, sinon je n'y penserais pas déjà. Je déteste perdre mon temps et faire des ronds de jambes.

"Ouai, tu prendras mon double, ça m'évitera de stresser parce que tu risques d'attendre dehors si je suis à la bourre ou si quelqu'un m'intercepte. Mais demain je peux aller au dîner et je te rejoins chez toi après ? Si ton lit est tellement plus confortable, bon c'est vrai qu'il l'est, alors ça me va."

J'écrase ses seins en me penchant sur elle, en m'appuyant sur son corps. Ma bouche écrase la sienne, je mords quasiment sa lèvre inférieure. Je l'aspire, la mange. Je pose mes main sur ses hanches, la coinçant sous moi de mon poids dans un geste qui ressemble à une lutte. Je la provoque du regard, le désir déjà courant dans mes veines.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

J'arque un sourcil. Jelenko veut te présenter une nana qui va reprendre un business de trafic d'armes ? J'pensais pas que c'était son genre... J'ai toujours imaginé qu'il voulait caser ses fils avec de gentilles petites femmes au foyer, parce que c'est la seule place que les femmes sont censées avoir pour beaucoup de slaves. Je suis une exception à ses yeux et il m'a quand même fallu du temps pour me faire accepter. Après, il m'a quand même nommée lieutenant, c'est qu'il ne doit pas être si misogyne que ça. Il n'empêche que ça m'emmerde, parce que cette fille risque d'avoir plus de caractère et potentiellement de l'intéresser plus qu'une nana lambda qu'on aurait pu lui présenter... Je ne suis pas de nature jalouse pourtant, mais j'ai peur qu'elle lui plaise et qu'il cède à la pression familiale.

J'acquiesce à sa proposition parce que je préfère ne pas l'attendre chez lui demain. S'il change d'avis, que la fille lui plaît, qu'il veut la ramener à son appart ou même s'il n'a juste finalement plus envie de me voir... C'est plus prudent si je reste chez moi et qu'il me rejoint ensuite, s'il en ressent toujours le besoin. J'ai une mission de surveillance prévue demain soir, mais je devrais pas finir tard. Sans doute moins tard que lui en tout cas, si sa soirée s'éternise... Quant à moi le fait de bosser m'évitera au moins de trop penser à ce qu'il fait, parce que je sens que sinon je vais devenir folle. J'aimerais mieux ne pas être au courant de qui il voit quand on n'est pas ensemble, et finalement peut-être que j'aurais préféré ne pas savoir pour son rencard arrangé demain soir...

Mais mes pensées s'envolent quand il se presse brusquement contre moi, dévorant ma bouche avec une avidité surprenante. Je couine de surprise avant de passer une jambe autour de sa taille pour le sentir contre moi, sa queue calée contre mon ventre. Je sonde son regard noir où je lis son désir mais aussi autre chose, comme une étincelle de rébellion sans que je sache contre quoi il se rebelle. Un mince sourire étire mes lèvres et je viens mordre sa bouche plus fort, mes doigts s'enfonçant dans la chair de son dos.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

"Elle est fille unique et le gars n'a pas de fils. Jelenko pense qu'elle est pas à la hauteur, qu'elle fait ça que parce que son père veut et que ça serait bien qu'on gère à sa place. C'est pour ça qu'il aimerait bien que je lui colle un mouflet pour l'occuper." Mon père est pragmatique et détaché des considérations d'amour marital. Ce qui est bizarre parce que je sais qu'il aimait ma mère à sa façon. Il n'aurait pas marié une hongroise sinon. En plus j'ai quelques rares souvenirs d'eux qui sont plutôt heureux. Si j'excepte la mère de Cam et mon demi-frère. Enfin la fidélité c'est pas son fort à mon père mais ça c'est commun.

"ok, je te rejoins dès que j'ai réussi à m'échapper." C'est vraiment comme ça que je le vois, une évasion d'une corvée. Je grogne alors que je l'écrase toujours, e rebiffant contre sa morsure et les griffes qu'elle m'inflige "Une surveillance ? Tu seras en binôme avec Luka ? Je suis jaloux de lui, tu aurais du me prendre avec toi, je peux faire tout ce qu'il fait tu sais, et même plus. J'aurais pu être avec toi." C'est surprenant que je m'autorise soudain à exprimer ma jalousie, je n'aurais jamais osé parce qu'elle restait mon lieutenant et que c'est presque remettre en cause sa décision. J'en éprouve un peu de malaise, mais chassé par le désir et mon entêtement à chercher un moyen d'être avec elle plus souvent. Je ne peux pas seulement le contenter d'une baise tout les quinze jours !

Avec un mouvement d'humeur, je me cale brutalement dans son corps d'un coup de rein. La vague de désir et de chaleur chasse aussitôt mon ressentiment. C'est fou, elle me fait jouer les montagnes russes avec mes émotions !

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Ses explications rendent tout de suite la situation bien plus claire, Jelenko cherche donc seulement à prendre le contrôle de ce business-là. L'espace d'un instant, je me demande si c'est la vie à laquelle il aspire. Est-ce qu'il voudrait avoir des enfants, se marier ? Sans aucun jugement si c'est le cas ça doit sérieusement commencer à le travailler parce qu'il a quand même quarante balais. Alors certes, les hommes n'ont pas les mêmes contraintes que nous, mais mieux vaut ne pas être trop vieux pour s'occuper d'un môme. Encore qu'à mon avis il ne s'occuperait pas de grand chose... Ouais... Ben au moins c'est pas depuis sa tombe que mon père va pouvoir m'organiser un mariage arrangé. Il n'y a plus grand monde pour se soucier du fait que je ne sois pas mariée et que je ne veuille pas d'enfants. C'est complètement incompatible avec ma carrière et c'est un choix que j'ai fait il y a déjà longtemps.

Il grogne contre moi et j'arque un sourcil, surprise par son aveu. Jaloux ? Je ne m'y attendais vraiment pas, et en plus je ne comprends pas pourquoi ! Je gronde en secouant la tête parce que je ne suis pas d'accord avec lui. Non, tu n'aurais pas pu être avec moi. Je suis persuadée que ça finirait par se voir si on passait toutes nos journées ensemble, et surtout je ne parierais pas sur notre efficacité à bosser dans ces conditions ! Je n'ai pas le temps de me justifier, il se loge entre mes cuisses et je pousse un gémissement de plaisir brut en tendant mon bassin vers le sien. Des palpitations me secouent le ventre et je viens mordre sa bouche plus fort en représailles. On peut pas être en binôme toi et moi, c'est trop risqué... Pour notre discrétion autant que pour notre sécurité. Mais déjà, ma voix est trop rauque, moins décidée parce que je suis emplie de lui et que c'est trop bon pour que j'ai les idées claires.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

"Pour ça t'as bien de la chance....Encore que j'ai pas que mon père, mon oncle est pire que lui." Grand stratège devant l'éternel, homme de l'ombre mais dont on sent la toile omniprésente, tissée, main gauche de mon père. Tout le monde sait ça. Et il arrive demain. J'ai eu de la chance tant que j'étais à NY et que mon père était en taule mais aujourd'hui on me presse de remplir mon devoir pour la famille et le nom des Drazavic. Comment vous dire que j'ai pas envie ? Rien ne m'attire moins qu'avoir un foyer, une femme, des mouflets. Je résiste de façon passive depuis plus d'un an et mon père commence à s'agacer.

J'émets un grondement fâché quand elle souligne ma jalousie en disant qu'on ne peut pas être ensemble. Et là ? Au fond de son corps, écrasé sur elle, l'écartelant, vraiment on ne peut pas être ensemble ? Elle me mord et je gronde à nouveau, contrarié de ne pas pouvoir être avec elle. J'ai besoin d'être avec elle. A coups de reins lents et profonds, j'entre en mouvements sans cesser la conversation dont le rythme se cale sur celui de notre étreinte, ou peut-être est-ce l'inverse. "on pourrait...je couvrirais tes arrières, tu sais que je t'obéis, t'aurais pas à me rappeler à l'ordre." Je suis un bon militaire, elle le sait, je saurais rester à ma place mais au moins je serais avec elle toute la journée, toutes les nuits. Le manque enflamme mes reins alors qu'on a déjà assouvi nos pulsions primaires. C'est autre chose qui se joue, la prise de conscience d'un besoin inextinguible. Les coups de boutoirs se font plus brusques, plus marqués, plus possessifs aussi. Je lâche la bride à mon envie d'elle, celle que je dois cacher au quotidien, que je ne peux pas exprimer sans risque.

On en est là quand des coups résonnent à la porte de mon appartement. Je râle, l'esprit coupé en deux entre l'inquiétude et le plaisir, pas encore capable de m'interrompre pourtant, je suis trop près de l'orgasme pour ça.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Poursuivre la conversation de cette façon est terriblement déloyal de sa part. Les yeux clos un instant, je me laisse submerger par les sensations qui grillent mes nerfs, sa queue coulissant entre mes cuisses, butant au fond de mon ventre, son souffle brûlant sur ma peau, son corps qui me cloue lourdement au matelas. Chaque coup de boutoir déclenche en moi une myriade d'arcs électriques qui hérissent ma peau. Dieu que c'est bon. J'ai tenu des mois sans partager les draps de personne et j'en souffrais à peine, je passe une nuit avec lui et dix jours d'abstinence me mettent dans tous mes états. La vérité, c'est que je suis effrayée par le sentiment de dépendance qui est en train de prendre racine dans le bas de mon ventre. Pour quelqu'un qui m'obéit... Tu contredis beaucoup ma décision... Mes phrases sont entrecoupées de gémissements, mon corps se cambre sur le lit, et bientôt mon souffle est trop court pour que je puisse continuer à parlementer. Je n'en ai de toute façon plus envie.

J'enfouis mon visage dans le creux de son épaule, mords sa peau pour étouffer un cri au moment où l'on toque à la porte. Je suis déjà trop loin, trop haut pour le repousser et je supplie contre sa gorge : Encore, encore. L'orgasme me fauche quelques coups de reins plus tard et je le mords plus fort pour ne pas hurler, imprimant la marque rouge de mes dents sur sa peau. Les coups redoublent contre la porte et une voix masculine se fait entendre. Je le repousse et m'extirpe hors du lit pour aller m'enfermer dans la salle de bain, oubliant que mes fringues sont éparpillées dans son appart'.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

Je grogne de dépit parce qu'elle m'a topé tellement je suis un mauvais manipulateur, a contrario du reste de la famille ! Elle me mord et je me venge par des mouvements plus brutaux, plus secs mais qui ne font que nous mettre encore plus en symbiose tellement on aspire tous les deux à ce genre d'étreinte. Je ne résiste pas quand elle m'ordonne de continuer malgré les coups à la porte et rapidement l'orgasme me terrasse. Elle déserte aussitôt le pieu, me laissant orphelin et à la voix masculine que je reconnais, je bondis, le plaisir douché à froid !

Je bondis et attrape un caleçon pour m'habiller, j'enfile aussi un tee-shirt pour aller ouvrir à mon oncle. "humm salut..." Bien sur à mon air échevelé et transpirant, il sait à quoi j'étais occupé. Son regard tombe sur une veste au sol, peut-être trop masculine parce qu'il fronce les sourcils et demande d'un ton suspicieux - en anglais comme pour éviter le risque qu'on nous comprenne. "Salut Svenko. T'es avec une femme ?" Il était à NY, c'est un maitre du renseignement et connait mes penchants. Il n'est bien sur pas question de ça à Sarajevo, il me l'a déjà signifié dès mon arrivée, mais au moins il n'a rien dit à mon père ! Je n'ai pas vraiment envie que Nina sache et je réponds brusquement, sur la défensive "ouai bien sur !" Mirko entre, fait le tour de l'appart', regarde même dans la chambre. "tu cherches son string ?" "Ta conquête est timide dis moi" Sa curiosité m'agace "humm, faut croire, mais t'es pas venu vérifier que je baise du bon coté quand même ?" Mirko se détend, sourit à mon air de loup qui défend son territoire. "non, bien sur. Je venais juste te dire que j'étais déjà rentré et te rappeler le diner de demain, ton père te l'a dit ?" "Tu sais bien que oui mon oncle. t'en fais pas, je serais présent." Je me doute bien qu'il est venu pour me faire la morale pas pour dire qu'il est rentré en avance ! "Essaye d'être un peu plus que présent pour changer, ce serait vraiment bien." Je hausse les épaules, élude le sujet une nouvelle fois. Mon oncle soupire devant mon entêtement légendaire et s'approche pour me poser une main sur l'épaule. "Écoute, c'est vraiment un bon allié et une personne d'avenir. Il est très bien placé depuis les élections et son business est non seulement lucratif mais stratégique. Il n'a pas de fils, une seule fille..." "ouai, ouai je sais, papa m'a déjà fait le topo, merci. C'était inutile de te déplacer pour ça. Tu veux une vodka, un café ?" Mon oncle fronce les sourcils avant de s'adoucir "non merci. Tu ne devrais pas prendre ça à la légère, c'est important pour la famille et pour ton père tu sais" Je me crispe, me force à dire "Je sais"" Tu t'es pas entichée de quelqu'un au moins ?" Je réponds peut-être un peu vite "non bien sur que non ... j'ai juste pas envie de me marier" "Ah ? Parce qu'il parait que tu délaisses Sonja et que ce serait à cause d'une autre...Un autre ?" "Mais non ! C'est juste qu'elle me gave ! " "Je comprends ça fiston, une pute reste une pute, mais tu sais le mariage t'empêchera pas d'aller voir ailleurs, c'est différent. Il te faut assurer ta descendance. Officielle."" "officielle, elle est bonne celle là. regarde Camenko. Il a qu'à l'épouser cette fille ! Le problème sera réglé." "oui, Camenko... mais même si Camenko porte le nom de la famille, il n'en reste pas moins que tu es l'aîné." " Je me renfrogne mais je sais que le prendre de front n'est pas la solution. Je fais mine de céder et je répète d'un ton résigné "je serais là demain" Il m'observe et sent qu'il ne doit pas insister plus au risque de me braquer. "Parfait." Il enchaine avec naturel sur les évènements de ces dernières semaines et moi je ronge mon frein en faisant la conversation jusqu'à ce qu'il parte enfin au moins dix minutes plus tard. Je verrouille la porte derrière lui avant de retourner dans la chambre

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Je m'enferme dans la salle de bain, verrouillant la porte derrière moi, et alors seulement je m'autorise à reprendre mon souffle. Pour autant je me concentre pour faire le moins de bruit possible, même si vu la tronche que doit tirer Slavenko, les fringues éparpillées et l'état de son pieu, l'intrus se doutera parfaitement qu'il n'est pas seul ici. Ce qui est bien, c'est que son appartement est minuscule et que je peux entendre la conversation. Ce qui est moins bien, c'est que j'entends parfaitement que c'est Mirko qui vient de débarquer. Autant j'ai une relation très particulière, presque filiale je dirais, avec Jelenko, autant je n'ai jamais beaucoup apprécié son frère. Et je ne crois pas que Mirko m'apprécie beaucoup non plus, même s'il ne doit pas me haïr, sinon je crois qu'il n'aurait jamais laissé son frère me mettre à un tel poste.

Inutile de retenir mon souffle, puisqu'il sait que quelqu'un est là, j'ouvre l'eau de la douche histoire de donner l'impression que je suis en train de me laver. En réalité je reste l'oreille collée contre la porte parce que la curiosité est un défaut qui bien souvent me bouffe ! Et pour une fois ça me sert, parce que je réalise à quel point son rendez-vous du lendemain est important. Et surtout, je réalise que son oncle et son père ne le laisseront pas s'en tirer facilement cette fois. Je me crispe bien malgré moi quand il assure ne s'être entiché de personne, et plus encore à la mention de Sonja. Bordel mais tout le monde prend cette pute pour sa régulière ou quoi ? Je vais lui faire bouffer ses dents elle pourra plus parler et se plaindre que Slavenko veut plus la baiser.

Je finis par aller dans cette foutue douche parce que la conversation s'éternise et que maintenant, je suis de mauvaise humeur. C'est con quand même parce que je viens d'avoir un orgasme absolument divin. J'ai le temps de me doucher, de me laver les cheveux et même de traîner encore avant que Mirko ne s'en aille enfin. Je retourne dans la chambre en même temps que Slavenko et lance : T'oublieras pas d'm'inviter à ton mariage, mh ?

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

Mon visage s'assombrit à l'accueil de Nina et sa phrase qui me heurte ."Dis pas ça, c'est pas drôle." Je vais ouvrir la fenêtre et je cherche mes clopes dans la table de nuit pour en glisser une entre mes lèvres pincées. La pression devient forte depuis ces dernières semaines et je comprends que je commence à être coincé mais pour autant on ne peut pas me faire épouser quelqu'un de force ! "Je ne vais pas me marier. Subir un énième dîner, bah, ça passe encore mais c'est pas pour autant que je vais me laisser passer la corde au cou bordel !" J'ai encore assez d'entêtement et de rébellion en moi pour savoir que ça je ne l'accepterais pas. Encore moi maintenant, c'est la pensée qui me traverse en regardant Nina à travers la fumée de ma cigarette.

J'esquisse un sourire, chasse la corvée de demain d'un haussement d'épaule. "ça n'a pas d'importance avec qui je bouffe demain. Ce qui est important, c'est avec qui je dors après. On se retrouve chez toi dès que j'ai réussi à m'esquiver. ok ? Tu restes cette nuit ? " Elle ne s'est pas rhabillée et j'ai bon espoir qu'elle reste.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

J'arque un sourcil. Ah non ? Je trouve ça plutôt amusant, moi. Et le fait qu'il n'ait pas encore trouvé le courage de leur dire d'aller se faire foutre est quelque chose qui me dépasse complètement. Certes, il leur doit obéissance dans le cadre des Tigrovi, mais pas dans celui de sa vie privée. Et puis je ne comprends pas non plus, paradoxalement, en quoi c'est un drame, la plupart des gars avec lesquels je bosse s'en foutent bien d'engrosser une nana pour avoir la paix. Parce que tu crois qu'ils vont accepter tes refus encore combien de temps ? J'ai bien entendu le ton de Mirko, il n'est pas bien difficile de comprendre qu'ils ne lui laissent plus vraiment le choix. Il va falloir qu'il se range, et vite. Ou qu'il arrive à leur faire comprendre une bonne fois pour toutes que ça n'arrivera pas.

Je repousse une mèche de cheveux trempés de devant mes yeux, approche du lit sur lequel je m'assied. Et mon rythme cardiaque s'emballe stupidement quand il fait référence à nous comme à quelque chose d'important. Putain Nina, reprends-toi bordel. Je fronce les sourcils, laisse planer le silence un instant avant de déclarer : Je reste. Et pour appuyer mes propos, je m'allonge sur le ventre, un coussin coincé sous mes bras, le visage tourné vers lui. Tu es sûr que tu arriveras à t'esquiver...? La question que je ne pose pas, c'est est-ce qu'il est sûr qu'il aura toujours envie de le faire.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a d'amusant, et bien sur son ton est assez ironique pour que je perçoive. Je tire nerveusement sur ma clope, me sentant juger, et c'est assez désagréable. C'est vrai, je n'ai pas envie d'affronter ma famille. J'ai été seul loin des miens durant vingt ans, je n'ai pas envie qu'on s'engueule pour des broutilles. "Pour l'instant ça passe, je verrais le jour où ça passe plus, en plus je vois pas comment ils pourraient me traîner devant l'autel ! "

Ma mauvaise humeur passe dès qu'elle annonce qu'elle reste. Je jette mon mégot par la fenêtre que je referme, et je viens m'asseoir près d'elle, le cul sur le bord du matelas où elle s'est allongée. Je glisse ma paume sur les vallons de son corps affolant. "Bien sur que oui, je suis un pro. La technique c'est de faire semblant d'accepter un rendez-vous pour plus tard et ensuite de décommander voire même de poser un lapin. Parce qu'aucune fille ne pardonne ça, un lapin au premier rencard." J'ai un sourire ironique avant de me pencher pour embrasser son dos. "Je sais bien que c'est chiant, mais c'est pas dramatique. Et si je sais que tu m'attends, la corvée passera plus vite. Je penserais à toi. Tu crois que si je t'envoie des sms érotiques c'est abusé ? Après tout tu bosses... c'est quoi ta mission de surveillance ? "

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

Je hausse les épaules, une lueur amusée dans le regard. Je suis sûre que Mirko pourrait être très imaginatif. Ou bien le faire chanter avec autre chose, mais je tais ces mots-là parce que mon objectif n'est pas non plus de gâcher notre soirée... Les premiers instants qu'on parvient à passer ensemble depuis deux très longues semaines. Je viendrais te sauver, mh ? Quand ils demanderont si quelqu'un s'oppose à cette union j'ferais tout sauter avec un lance-roquettes... Ou alors je fais tout sauter avant qu'ils demandent, ça marche aussi.

Il vient près de moi, glisse sa main sur ma peau exactement comme j'espérais qu'il le fasse et je retiens un soupir d'aise. Sa technique me tire un sourire amusé et je secoue la tête, faussement désespérée. Je dodeline de la tête avant de trancher dans un nouveau sourire, espiègle. Abusé ? Mh, non, moi ça m'occuperait en tout cas... Et ça m'aiderait à patienter. Et puis surtout, s'il m'écrit pendant son rencard, je saurais qu'elle ne l'intéresse pas... Est-ce que cette soirée m'inquiète ? Oui, un peu, on ne va pas se mentir. On doit faire la sécurité à un gala, avec plein de politiques... M'enfin je pense que ce sera calme.

Date de naissance (rp) : 12/04/1978

"Mon oncle est imaginatif mais moi aussi tu sais. Mais j'vais p'tre accepter rien que pour te voir me sauver. Je trouve les femmes qui manient le lance-roquette très sexy."

J'ai un rire bas en caressant sa peau, touché qu'elle se préoccupe tant de ce projet de mariage qu'a mon père. Personnellement, au delà de la corvée du dîner demain, je m'en moque. Je sais déjà que je n'épouserais pas la fille. Avant d'être avec Nina je le savais déjà mais maintenant, je ne l'envisagerais pas du tout, pas tant qu'on a ... une relation ? Je crois que je peux appeler ça comme ça puisque je ne sais pas trop où on va en dehors de se retrouver en catimini pour baiser.

"Si ça t'aide à patienter...Moi aussi ça m'occupera. Te plaint pas si tu reçois une dick pick. ha ha." J'embrasse son épaule et finalement, j'enjambe Nina pour venir m'allonger lourdement sur le pieu, à coté d'elle. Je me colle contre son flanc et je pose mon bras sur elle.

Date de naissance (rp) : 05/08/1992

J'arque un sourcil, faussement surprise. Quoi, tu m'as jamais vue manier un lance-roquettes ? Non parce qu'il m'est déjà arrivé de le faire, et même au sein des Tigrovi d'ailleurs. Mais maintenant que j'y pense, je ne sais pas s'il était présent... En fait je ne faisais pas particulièrement attention à lui avant, pas plus qu'aux autres en tout cas. Je ne sais pas ce qui a changé si rapidement, est-ce seulement parce qu'il m'a embrassée dans l'infirmerie ? Je crois que je n'aurais jamais la réponse à cette question.

J'éclate de rire en secouant la tête. Une dick pick ? Tu comptes ouvrir ta braguette sous la table et tu crois que ça va passer inaperçu ? Ou alors il s'éclipse aux chiottes en laissant la fille en plan ? Je le suis du regard quand il se laisse tomber à mes côtés, le poids de son bras sur moi me fait vibrer de bien-être, de plaisir. C'est moi qui t'enverrais des photos... Je tends le cou pour embrasser sa peau, au hasard, mes lèvres se posant sur son bras. Le genre de photos qui te donnera envie de me rejoindre plus vite.

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